FINANCES. La fin du "quoi qu'il en coûte" a résolument sonné, le 19 juin, avec les Assises des finances publiques, organisées par Bercy, conclues par la Première ministre, Elisabeth Borne, en personne, et ouvertes par le ministre de l'Economie et des finances, Bruno Le Maire. Le gouvernement se fixe l'objectif de 10 milliards d'euros d'économies d'ici 2027.
"Il n'est pas habituel, pour une Première ministre, de se rendre à Bercy pour parler de finances publiques". Dès les premières phrases de son discours, en conclusion des Assises des finances publiques, le 19 mai, la Première ministre voulait marquer le caractère stratégique de la séquence mise en place par le gouvernement, alors que se préparent, dans les ministères, les budgets pour 2024.
Le prochain budget doit en effet être celui d'un retournement de tendance, après la "politique de protection" mise en place au moment de la pandémie, puis du choc provoqué par la guerre en Ukraine, où les milliards ont été dépensés sans compter. "Une bonne décision", a défendu Elisabeth Borne, qui, en préservant le tissu économique et l'emploi, a permis au pays de retrouver son niveau d'avant-crise "plus rapidement".
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