Le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault l'avait annoncé à la radio le 4 juillet, c'est confirmé ce lundi par un communiqué du ministère de l'Energie : la hausse du prix du gaz au 1er juillet ne devra pas excéder l'inflation, soit 2%, comme celle de l'électricité.
Le pouvoir d'achat des Français est une priorité pour le gouvernement en ces temps de crise : "Comme l'a indiqué le Premier ministre Jean-Marc Ayrault le 4 juillet, précise le communiqué de la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'Energie, Delphine Batho, ce lundi 9 juillet, il s'agit d'une mesure de protection du pouvoir d'achat alors qu'entre 2008 et 2012, les prix du gaz ont augmenté de 31.2 %, ce qui a représenté en moyenne une hausse de 232 € par an pour un foyer se chauffant au gaz." La ministre a donc demandé à la Direction Générale de l'Énergie et du Climat (DGEC) de saisir pour avis le Conseil Supérieur de l'Énergie (CSE) et la Commission de Régulation de l'Énergie (CRE) d'un projet d'arrêté en ce sens.
Même règle pour l'électricité
De la même manière, est-il précisé, il est prévu un projet d'arrêté limitant également la hausse des tarifs réglementés de vente d'EDF à l'inflation. "Alors que près de 8 millions de Français sont confrontés à la précarité énergétique, le Gouvernement souhaite tout mettre en œuvre pour protéger le budget des ménages, et en particulier des catégories populaires et moyennes."
À noter qu'il est enfin annoncé une même augmentation limitée pour les tarifs des transports trains Intercités et des TER.
Une réforme à venir
Du côté du gouvernement actuel, l'on se dédouane : "Les Français devront supporter une facture différée qui est l'héritage du précédent quinquennat en matière de prix du gaz", précise un communiqué du ministère de l'Energie. Tout en ajoutant que "Le Gouvernement veillera toutefois à ce que les opérateurs mettent tout en œuvre pour que l'impact social de cette facture différée soit le plus limité possible et le plus étendu dans le temps afin d'être soutenable."