François Asselin est depuis janvier 2015 président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). Il fut élu avec 97 % des suffrages, en remplacement de Jean-François Roubaud, qui dirigeait l'organisation depuis 2002.
Né en 1964, François Asselin est par ailleurs président de la société familiale Asselin SAS depuis 1993. En 2016, l'entreprise spécialisée dans la restauration du patrimoine (menuiseries intérieure et extérieure, charpente, ferronnerie d'art) a réalisé 13,4 millions de chiffre d'affaires et emploie quelque 140 salariés. Basée à Thouars (Deux-Sèvres), la société possède désormais un établissement aux États-Unis.
Sur le plan de l'engagement professionnel et syndical, François Asselin fut dès 2001 président de la FFB dans les Deux-Sèvres, et en 2009, président de la CPME du même département avant de gravir les échelons au niveau régional puis national.
En avril 2017, la CPME se félicitait dans un communiqué demeurer "la seconde organisation patronale" du pays. "Les résultats de la première mesure de l'audience de la représentativité patronale viennent de tomber : la Confédération des PME représente plus d'un tiers (34,54%) des entreprises françaises adhérentes à une organisation patronale, et réunit plus du quart (25%) des salariés du secteur marchand."
François Asselin est également membre du Conseil économique, social et environnemental (CESE), administrateur de Bpifrance Financement et de Business France.
Parcours professionnel
- 2015 : Président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). Membre du Conseil économique, social et environnemental.
- 2011 : Président de la CPME Poitou-Charente. Membre de la Commission exécutive de la CPME nationale.
- 2009 : Président de la CPME des Deux-Sèvres.
- 2008 : Vice-Président de la FFB (Fédération française du Bâtiment) et Président du Conseil National de la sous-traitance et des relations inter-entreprises.
- 2001 : Président de la FFB des Deux-Sèvres.
- 1993 : Président-directeur général de Asselin SAS.
-1986 : Inspecteur commercial puis en 1991 responsable produit au sein de la société AEG Olympia (fournitures de bureau).
Les grands chantiers de sa carrière
"Notre artisanat se déploie lors de restaurations, de réfections à l'identique et de créations où nous offrons une qualité d'exécution sur mesure et adaptée à chaque édifice. Nous mettons notre travail au service de la valorisation des châteaux, belles demeures, résidences de luxe, appartements privés, églises et monuments anciens. Nous voulons vous faire partager notre richesse humaine, fruit d'un travail quotidien et sans compromis, et la mettre en œuvre dans vos projets", explique François Asselin sur le site de l'entreprise familiale dont il a repris les rênes en 1993. Fils de charpentier, il a multiplié le nombre de salariés par 10 et surtout fait de la société une référence dans le créneau de la restauration. Sans oublier l'export, notamment vers les États-Unis. Comme un symbole, c'est l'entreprise Asselin qui fut principalement à l'ouvrage pour réaliser la réplique de L'Hermione, ce bateau qu'emprunta La Fayette pour aller à la rescousse des indépendantistes américains au XVIIIe siècle…
C'est avec le même souci de grandir tout en préservant les valeurs historiques que François Asselin alors vice-président, accepta la présidence de la CPME. Un de ses premiers chantiers fut de changer le nom de l'organisation patronale (exit la "CGPME").
"L'organisation patronale des TPE et PME françaises créée en 1944 se dote d'un nouveau nom plus simple, qui revendique son héritage et amorce son changement d'identité visuelle avec un nouveau logotype", expliquait-il en janvier 2016 dans Batiactu. "Nous allons ouvrir une nouvelle page de notre histoire. La nouvelle identité visuelle est la partie visible de l'iceberg. Avant de travailler sur cette identité visuelle, nous avons travaillé sur le fond, sur nos valeurs. Nous voulons porter un syndicalisme de projet pour gagner le combat des idées." Par ailleurs, quatre sections nationales, dédiées au commerce, aux services, à l'industrie et à l'artisanat ont été crées depuis cette même date au sein de la CPME.
En cette année 2017 marquée par l'élection d'un nouveau chef de l'État et d'une nouvelle majorité, François Asselin se félicitait le 31 août du contenu des ordonnances réformant le code du travail. "Sur le champ social, beaucoup de nos propositions ont été retenues. C'est une réforme particulièrement pragmatique."
Au lendemain du discours de politique générale du Premier ministre, la CPME avait déjà salué dans un communiqué, début juillet 2017, de bonnes intentions. "Si la baisse progressive de l'impôt sur les sociétés (IS) vers la moyenne européenne de 25% est une excellente nouvelle, il est indispensable de respecter le calendrier fixé. De même, si la transformation du CICE en 'allègement de charges' est positive, la CPME veillera à ce que le coût du travail n'augmente pas via un élargissement de l'assiette de l'IS. Quant à la suppression du RSI par adossement au régime général, elle ne devra pas non plus se traduire par une augmentation des charges des indépendants."
François Asselin ayant en outre salué le report du prélèvement à la source et la simplification annoncée du compte pénibilité. Dès son élection, en janvier 2015, il avait plaidé dans La Nouvelle République pour une vision réaliste des contraintes des PME : "On veut absolument plaquer sur les petites entreprises, les systèmes de fonctionnement des grands groupes qui relèvent souvent du Medef. Il nous faut des grosses locomotives nationales, des étendards, mais notre logique n'est pas la même, nos moyens non plus et nos modes de fonctionnement. On a déjà trop de contraintes. Dans nos petites entreprises, on ne peut pas souvent prévoir à plus de trois mois voire moins. Et puis, les petits patrons sont cadenassés par un empilement de textes..."
Etudes et distinctions
- 2014 : Chevalier dans l'Ordre de la Légion d'Honneur.
- 2004 : Chevalier de l'Ordre national du Mérite.
- 1985 : Titulaire d'un Diplôme universitaire de technologie (DUT) « Techniques de commercialisation » et d'un Certificat universitaire d'informatique de l'Université de Tours.