DÉCRYPTAGE. Dans la version actualisée de son Plan national intégré énergie-climat fraîchement transmise à la Commission européenne, la France préfère parler d'objectifs en matière d'énergies décarbonées - incluant donc le nucléaire - plutôt que d'énergies renouvelables. Les professionnels des ENR déplorent une absence totale de visibilité et se préparent pour la bataille du budget 2025.


Paris a toujours du mal à convaincre sur sa capacité à atteindre ses objectifs en matière d'énergies renouvelables. Censée être envoyée avant la fin du mois de juin mais repoussée du fait des élections législatives anticipées et de la période de réserve qu'elles impliquaient, la version actualisée du Plan national intégré énergie-climat (PNIEC) de la France a finalement été livrée à la Commission européenne durant la semaine du 8 juillet.

 

 

Concrètement, le PNIEC se base sur trois dispositifs nationaux relatifs à la programmation et la gouvernance sur l'énergie et le climat, qui sont eux-mêmes en cours de révision et dont des projets seront soumis à consultation publique dans les prochains mois.

 

Il s'agit des troisièmes versions de la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) et de la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC), ainsi que du Plan national d'adaptation au changement climatique (PNACC). La mise à jour transmise à Bruxelles intègre par ailleurs des recommandations formulées par la Commission en novembre 2023, qui avait alors déjà épinglé le retard de l'Hexagone dans le développement des ENR et leur intégration à son bouquet énergétique.

 

49% d'ENR dans les bâtiments en 2030

 

Dans le PNIEC actuel, Paris vise une
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