En colère contre le Gouvernement, l'Association des maires ruraux de France (AMRF) adresse dix mesures chocs au chef de l'Etat pour répondre aux besoins urgents des habitants et des territoires ruraux. Précisions.
L'Association des maires ruraux de France (AMRF) vient de réagir contre la politique gouvernementale en adressant la semaine dernière au président de la République "Dix mesures chocs". Avec pour un seul et unique objectif : "Répondre aux besoins urgents des habitants et des territoires."
Six de ces propositions proposées par l'AMRF concernent les services publics dans les territoires ruraux, notamment enjoindre les opérateurs de téléphonie à couvrir le territoire, amplifier et accélérer l'effort financier pour le très haut débit, obliger les opérateurs (privés) à s'engager dans les fonds des "maisons de services publics", favoriser les partenariats pour l'implication professionnelle et sociale des jeunes dans la vie de leurs communes rurales et stopper les fermetures d'écoles rurales par l'éducation nationale.
Au menu des demandes : l'organisation territoriale et la gestion des collectivités de sauvegarde des dotations des collectivités
D'autres mensures concernent "l'organisation territoriale et la gestion des collectivités de sauvegarde des dotations des collectivités." L'AMRF demandait de modifier avant son adoption finale le projet de loi de finances 2016 ce mardi 22 décembre pour revenir à la position initiale, sur les dotations aux collectivités, avec l'instauration immédiate de l'égalité des citoyens où qu'ils vivent.Par ailleurs, la création d'un moratoire sur les schémas de coopération intercommunale subis et non volontaires est envisagée par l'association d'élus ruraux pour "stopper la fuite en avant vers des intercommunalités sans réalité politique ni géographique."
Egalement au registre des propositions : la modification des règles de représentativité pour assurer celle des communes rurales et enfin l'instauration d'un statut de l'élu rural et de l'engagement citoyen en milieu rural.