Alors que la précédente délibération concernant l'extension et la modernisation de Roland-Garros a été jugée illégale par le tribunal administratif de Paris, le Conseil de la ville vient d'en adopter une nouvelle. Explications.
Le Conseil de Paris a adopté mardi une nouvelle délibération concernant l'extension et la modernisation de Roland-Garros, la précédente ayant été jugée illégale. A quel titre ? Au double motif que l'information des conseillers de Paris au moment du vote n'avait "pas été suffisante" et que le taux de redevance demandée par la Ville à la FFT était "manifestement trop faible au regard des avantages de toute nature consentis". Si la ville a fait appel, elle a quand même soumis e donc adopté une nouvelle délibération. Celle-ci vise une meilleure information des élus et revoit à la baisse les conditions accordées par la Ville à la FFT.
Néanmoins, le groupe EELV au Conseil de Paris, qui ne soutient pas le projet porté par la FFT et la Ville, n'a pas caché sa déception notamment au sujet de la contre-expertise réclamée à propos de la couverture partielle de l'A 13 voulue par certaines associations de riverains.
En effet, plusieurs associations de défense de la nature et du patrimoine ont fait entendre à plusieurs reprises leur désaccord sur le projet de la FFT, notamment parce que celui-ci pourrait, selon elles, porter préjudice au jardin botanique du Bois de Boulogne. Elles ont donc proposé en mai 2012 un contre-projet. Et le feuilleton ne semble pas terminé puisque ces associations ont annoncé leur intention de déposer un recours contre la nouvelle délibération.