Dans une atmosphère «électrique» due notamment aux polémiques pour le rachat de Suez, les chefs d'Etat et de gouvernement des 25 se sont retrouvés jeudi à Bruxelles pour des discussions qui doivent avant tout porter sur l'ébauche d'une politique énergétique commune.
Depuis la hausse des prix du pétrole et le conflit gazier entre l'Ukraine et la Russie en janvier, les 25 semblent d'accord pour ériger l'énergie au rang des dossiers prioritaires.
Mais le secteur énergétique est aussi au centre d'une vive polémique entre dirigeants européens, suscitée notamment par la tentative de rachat par l'italien Enel du groupe privé français Suez, que Paris veut contrer en mariant Suez au groupe public Gaz de France. Les efforts français pour bloquer ce rachat sont taxés de protectionnisme par plusieurs Etats membres, à commencer par l'Italie, qui a essayé en vain mercredi de faire co-signer par d'autres pays une déclaration mettant en garde contre tout «sentiment nationaliste». Plusieurs pays, comme le Royaume-Uni, les Pays-Bas ou la Suède, ont refusé de signer cette déclaration pour éviter d'envenimer la dispute, même s'ils n'ont pas caché qu'ils en soutenaient l'esprit.
La présidence autrichienne de l'Union européenne a tout fait pour que ce Conseil européen soit le plus harmonieux possible : aucune décision précise ne doit être prise et la rencontre se résumera à un dîner et à une matinée de travail.
Car au-delà des polémiques, l'objectif de cette rencontre pour les dirigeants européens est d'esquisser une politique commune de l'énergie. L'idée est de disposer d'une énergie pas trop chère, plus «verte» et avec une garantie d'approvisionnement. La hausse des prix du pétrole et les risques de rupture de l'approvisionnement en gaz russe ont agi comme des électrochocs et, pour la première fois, les Britanniques sont demandeurs. La Commission européenne a présenté des propositions qui rompent avec les tentations centralisatrices du passé, lorsqu'elle prônait de gérer elle-même les stocks de pétrole et de gaz, ce qui entraînait immédiatement une fin de non-recevoir. L'approche tient désormais mieux compte de la nécessité de respecter la souveraineté nationale et se concentre sur des outils pragmatiques - ouverture des marchés, interconnections, traités d'approvisionnement avec les pays tiers et développement des énergies renouvelables sont au menu.
Mais le secteur énergétique est aussi au centre d'une vive polémique entre dirigeants européens, suscitée notamment par la tentative de rachat par l'italien Enel du groupe privé français Suez, que Paris veut contrer en mariant Suez au groupe public Gaz de France. Les efforts français pour bloquer ce rachat sont taxés de protectionnisme par plusieurs Etats membres, à commencer par l'Italie, qui a essayé en vain mercredi de faire co-signer par d'autres pays une déclaration mettant en garde contre tout «sentiment nationaliste». Plusieurs pays, comme le Royaume-Uni, les Pays-Bas ou la Suède, ont refusé de signer cette déclaration pour éviter d'envenimer la dispute, même s'ils n'ont pas caché qu'ils en soutenaient l'esprit.
La présidence autrichienne de l'Union européenne a tout fait pour que ce Conseil européen soit le plus harmonieux possible : aucune décision précise ne doit être prise et la rencontre se résumera à un dîner et à une matinée de travail.
Car au-delà des polémiques, l'objectif de cette rencontre pour les dirigeants européens est d'esquisser une politique commune de l'énergie. L'idée est de disposer d'une énergie pas trop chère, plus «verte» et avec une garantie d'approvisionnement. La hausse des prix du pétrole et les risques de rupture de l'approvisionnement en gaz russe ont agi comme des électrochocs et, pour la première fois, les Britanniques sont demandeurs. La Commission européenne a présenté des propositions qui rompent avec les tentations centralisatrices du passé, lorsqu'elle prônait de gérer elle-même les stocks de pétrole et de gaz, ce qui entraînait immédiatement une fin de non-recevoir. L'approche tient désormais mieux compte de la nécessité de respecter la souveraineté nationale et se concentre sur des outils pragmatiques - ouverture des marchés, interconnections, traités d'approvisionnement avec les pays tiers et développement des énergies renouvelables sont au menu.