Le comité de pilotage de l'organisation en France du championnat d'Europe des nations de football de 2016 a indiqué que «la France aura les neufs stades nécessaires à l'organisation de l'Euro» de football 2016. Néanmoins reste à savoir quelles enceintes seront retenues.

Le comité de pilotage du championnat d'Europe des nations de football de 2016, qui intègre l'UEFA, l'instance du football européen, le ministère des Sports, la Fédération française de football (FFF) et Euro 2016 S.A.S, a tenu à rassurer sur l'événement : «Je n'ai aucune inquiétude sur le fait qu'en 2016 nous aurons les stades nécessaires à l'organisation de l'Euro », a déclaré Jacques Lambert, le président d'Euro 2016 S.A.S. Au total, selon le cahier des charges, le pays organisateur doit au moins disposer de 9 stades. Pour l'édition 2016, la France prévoit dix villes hôtes : Bordeaux, Lens, Lille, Lyon, Marseille, Nice, Paris (avec le Parc des Princes), Saint-Denis (avec le Stade de France), Saint-Etienne et Toulouse.

 

Lyon et Lens, des stades qui posent des questions
Reste deux projets suscitant des points d'interrogation, avec en tête le stade des Lumières de Lyon, dont le chantier de terrassement vient de démarrer. En effet, l'infrastructure est sujette à des recours d'associations de riverains mais ce n'est pas tout. Le financement qui atteint dorénavant 381 millions d'euros hors taxes semble encore poser problème : «On a encore à boucler notre montage financier», a souligné Jean-Michel Aulas, président du club de foot de Lyon à l'AFP mercredi matin, à l'issue de la présentation des comptes d'OL Groupe. En effet, OL Groupe devra mettre plus de fonds propres qu'initialement prévu dans la construction de sa nouvelle enceinte. «Au départ, on était sur un tiers de fonds propres, deux tiers d'endettement. Aujourd'hui, c'est plutôt du 50/50, soit 200 millions de l'OL et autant des banques», a précisé Jean-Michel Aulas. Parmi les solutions envisagées pour compenser l'enveloppe supplémentaire, on peut citer un partenariat avec le constructeur Vinci «soit en tant que co-actionnaire du Stade à 49%, soit en tant que créancier privilégié». Le naming est également avancé.

 

Autre stade à rencontrer quelques soucis, celui de Lens : sa rénovation est un peu engluée dans des considérations locales et politiques mais il semblerait que la région Nord-Pas-de-Calais ait repris en main le projet, selon Les Echos.

 

Enfin, la ministre des Sports, Valérie Fourneyron, a indiqué que l'Etat allait bien insuffler une enveloppe de 160 millions d'euros pour les projets de stade sur un total aujourd'hui cumulé pour les différentes opérations en cours, hors Parc des Princes, de 1,54 milliard d'euros.

 

A noter que la liste des stades qui accueilleront la compétition sera dévoilée le 24 janvier prochain par le comité exécutif de l'UEFA, a annoncé Michel Platini.

actionclactionfp