Le projet de liaison ferroviaire entre Lyon et Turin passe une nouvelle étape grâce à la signature d'un avenant à l'accord du 30 janvier 2001. Ce dernier pose les conditions de réalisation de ce projet. Détails.
Le projet de liaison ferroviaire entre Lyon et Turin passe un nouveau cap via la signature d'un avenant dont le but est de définir les conditions de réalisation de ce projet. Signé entre Thierry Mariani, ministre chargé des Transports, et Mario Ciaccia, vice-ministre italien des Infrastructures et des Transports, il encadre et brosse les grandes lignes de la future liaison.
Ainsi, l'avenant revient notamment sur «le tracé définitif du projet, qui tient compte des évolutions intervenues sur le versant italien pour améliorer son insertion dans l'environnement naturel et humain» ; «le phasage, qui conduira à réaliser en première phase la section transfrontalière comportant le tunnel de base long de 57 km reliant les gares de Saint-Jean-de-Maurienne en France et de Suse en Italie» ; «les modalités de gouvernance du projet et du futur promoteur public qui sera chargé de réaliser les travaux et qui succédera à LTF. Le siège de ce futur promoteur restera fixé à Chambéry» ; «la répartition des coûts de la première phase (environ 8,5 Md€) entre la France (42,1 %) et l'Italie (57,9 %), déduction faite de la participation de l'Union européenne qui est sollicitée pour ce projet situé au cœur du réseau trans-européen de transport» ; et «les principes retenus par les deux gouvernements en matière de report modal pour le trafic transalpin, en cohérence avec les décisions prises par la France en ce domaine dans le cadre du Grenelle de l'environnement».