ECONOMIE MIXTE. Touchées par la crise, de façon plus ou moins importante en fonction du type d'activités qu'elles couvrent, les entreprises publiques locales (EPL) ont plutôt bien résisté à la crise, selon le président de leur fédération, Jean-Marie Sermier. Et elles tiendraient dans leurs mains des réponses intéressantes pour accompagner la relance du pays.
Même s'il passera la main à la tête de la Fédération des Entreprises publiques locales (FedEPL) dans quelques semaines, Jean-Marie Sermier défendra jusqu'au bout. Aussi, lors d'une conférence de presse au siège de la fédération le 16 septembre 2020, il a commencé par assurer de la résilience des EPL durant la crise sanitaire, qui ont continué à assurer les missions de services publics essentiels qu'elles couvrent dans certains cas (comme la gestion de l'eau, des déchets…).
Elles n'ont pas été épargnées pour autant, et les EPL s'occupant d'événementiel ou d'activités touristiques ont été particulièrement touchées. Par ailleurs, sur les chantiers menés par des EPL, la question des surcoûts liés à l'épidémie de covid-19 s'est rapidement fait sentir.
La question des surcoûts sur les chantiers n'est pas réglée
"La fédération a été un relai sur ce type d'angles mort vis-à-vis du Gouvernement. Nous avons ainsi alerté sur ce problème de coûts supplémentaires dans les opérations immobilières ou d'aménagement, qui peuvent représenter plus de 10% en plus par rapport au coût initial", s'est souvenu Jean-Marie Sermier.
La réponse de l'Etat n'a pas été tout à fait à la hauteur d'ailleurs selon lui. "Nous avons proposé une répartition entre le client, les entreprises, les maîtres d'œuvre et d'ouvrage délégués… Les EPL ont souvent pris en charge tout ce qui touche à l'aspect sécurité. Avec les entreprises locales, les collectivités ont réussi à trouver des solutions rapidement." Mais comme il n'y a que des incitations, et aucune obligation, les négociations sont bloquées dans plusieurs cas. Et cela concerne surtout les grands groupes à entendre le président de la fédération, "même si certains ont pris leur responsabilité", a-t-il nuancé.
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