Accords pour le climat
Craignant que les accords de la Cop21 ne soient menacés par Donald Trump et les Chinois, Arnaud Montebourg veut "instaurer une taxe carbone aux frontières de l'Europe et à défaut de la France".
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Rénovation thermique
Comme Benoît Hamon, qui compte lancer un vaste plan d'investissement pour la rénovation énergétique, l'ancien ministre du Redressement productif chiffre cette proposition. Ainsi, il souhaite investir 100 milliards d'euros pour la rénovation thermique et le développement des transports propres. Concrètement, il propose que "la Caisse des Dépôts et Consignations réalise un programme massif de rénovation thermique des bâtiments publics et privés pour 100 milliards d'euros sur 5 ans, financé par les emprunts de très long terme d'une durée de 50 ans."
Energies décarbonnées
Arnaud Montebourg souhaite également augmenter la part des énergies décarbonnées dans le mix énergétique du pays. Il estime que "substituer les énergies propres, renouvelables, au carbone est une priorité planétaire". Selon lui "chacun doit donc prendre sa part d'effort". Il précise : "Il doit y avoir une mobilisation concrète de la société, où chaque activité humaine cherche à chasser son addiction au carbone. L'autoproduction décentralisée est le modèle à venir."
Par ailleurs, il souhaite créer un fonds d'investissement public afin de soutenir la production d'énergie renouvelable.
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Nucléaire
Sur le sujet des centrales nucléaires, Arnaud Montebourg se montre plus prudent que certains autres candidats à la primaire de gauche. Ainsi, il veut laisser le choix de fermeture des centrales nucléaires à l'Autorité de Sécurité Nucléaire. "Je pense que la question sécuritaire est fondamentale et les décisions que cette autorité aura à prendre, dicteront la politique de remplacement", a-t-il expliqué en décembre 2016.