DÉCRYPTAGE. Intervenant en clôture du congrès des Régions de France, le 16 septembre 2022, la Première ministre Elisabeth Borne n'a pas "livré des décisions prises par l'Etat en [les] mettant devant le fait accompli". Ce qui ne l'a pas empêché de se montrer favorable à certaines avancées, tandis que les régions se disent prêtes à prendre plus de responsabilités. Et pourquoi pas le pilotage de certaines agences ou dispositifs d'aides à la rénovation.


"Faites-nous confiance !" "Déléguez plus !" "Donnez-nous de la visibilité et des marges de manœuvre !" "Laissez-nous adapter les politiques publiques !" Réunis en congrès, les 15 et 16 septembre 2022, à Vichy, les Régions de France et leurs élus ont réitéré plusieurs demandes, loin d'être nouvelles, au Gouvernement et à leur cheffe, Elisabeth Borne. Transition écologique et énergétique, rénovation, souveraineté industrielle, mobilités, formation et emploi… les domaines où ces grandes collectivités souhaitent intervenir davantage, ou différemment, sont vastes… et représentent des champs stratégiques pour la Nation.

 

Après un quinquennat au cours duquel les relations entre l'Etat et les collectivités n'ont pas toujours été simples, les présidents de régions, dont Carole Delga, présidente de l'association qui les réunit et de la région Occitanie, ou encore Laurent Wauquiez, à la tête du conseil régional Auvergne - Rhône-Alpes, ont salué des premiers échanges et signes "encourageants", venue de la locataire de Matignon. De son côté, la Première ministre a semblé vouloir leur donner quelques gages lors de son discours, en clôture du congrès.
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