CONGRÈS DES MAIRES. Le président de la République a clôturé, le 18 novembre 2021, la 103e édition du rassemblement annuel des maires. Décentralisation, contractualisation, simplification, logement, transition écologique, le chef de l'Etat a défendu son bilan et évoqué des points d'amélioration sur divers sujets.
Dialogue, négociation, et surtout confiance. Tel est le triptyque sur lequel s'appuie la résolution de l'assemblée générale du 103e congrès de l'Association des maires de France (AMF), déclinée par un André Laignel toujours aussi pugnace et confirmé dans sa fonction de premier vice-président de l'AMF après le renouvellement des instances.
En présence du président de la République, le maire d'Issoudun et le nouveau président de l'AMF, David Lisnard, ont regretté une autonomie financière et une décentralisation en recul pendant le quinquennat. Parfois même au détriment des représentants locaux de l'Etat, selon le successeur de François Baroin. C'est pourquoi l'AMF demande une grande loi sur les libertés locales, "dont la demande n'a jamais été aussi forte et nécessaire", alors que les communes ont démontré plus que jamais l'importance de leur rôle de proximité durant la crise sanitaire, estiment-ils.
Manque d'ambition et occasions manquées
Cette grande loi espérée pour le prochain quinquennat pourrait permettre selon eux une meilleure répartition des compétences pour que tout ce qui touche au quotidien revienne aux collectivités locales et notamment au bloc communal. David Lisnard cite le logement, de transition écologique ou encore d'aménagement comme domaines à privilégier, entre autres. Sur ces thématiques, il est pertinent que l'Etat définisse de grands objectifs, "sans réduire nos capacités à agir", insiste-t-il.
Car sur ces thémes, la résolution de l'AMF dénonce un manque d'ambition voire, en matière de logement par exemple, des "injonctions contradictoires et infondées" puisque les maires sont "tantôt pointés du doigt par l'Etat pour leur supposée inaction, tantôt dénoncés pour leur propension à générer de l'étalement urbain". Ce qui aurait contribué à "engendrer la grave crise que nous vivons actuellement".
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