Quatre personnes ont été inculpées par la justice kényane, mercredi, pour homicide involontaire et quatre autres pour négligence. Ces inculpations font suite à leffondrement dun immeuble en construction à Nairobi, qui avait fait quatorze morts le 23 janvier dernier.
Le propriétaire du bâtiment, lentrepreneur, larchitecte et le maître duvre, inculpés dhomicide involontaire, sont actuellement en fuite. Un mandat darrêt a été émis à leur encontre. Laudience est prévue le 14 février. Si les accusés sont reconnus coupables, ils sont passibles de 7 à 15 ans de réclusion criminelle.
Quant aux quatre fonctionnaires à la municipalité de Nairobi chargés notamment dinspecter le bâtiment, et qui avaient été suspendus quelques jours après leffondrement, ils ont été relâchés après avoir payé une caution de 7.000 dollars, soit 5.770 euros chacun. Les quatre hommes, inculpés « davoir illégalement omis de prendre des mesures de prévention appropriées ( ) en échouant à surveiller la construction dun bâtiment qui sest effondré, causant des dommages aux ouvriers sur le chantier », ont plaidé non coupable. Le procès a été fixé au 18 avril prochain, ils encourent une peine maximum de 5 ans de prison.
Une équipe de quinze personnes chargées denquêter sur les causes de leffondrement du bâtiment de quatre étages a été mis en place, la semaine dernière, par le gouvernement kényan.
A noter que laccident serait dû à une construction conduite à la hâte avec des matériaux de mauvaise qualité et à un manque de contrôle.
Quant aux quatre fonctionnaires à la municipalité de Nairobi chargés notamment dinspecter le bâtiment, et qui avaient été suspendus quelques jours après leffondrement, ils ont été relâchés après avoir payé une caution de 7.000 dollars, soit 5.770 euros chacun. Les quatre hommes, inculpés « davoir illégalement omis de prendre des mesures de prévention appropriées ( ) en échouant à surveiller la construction dun bâtiment qui sest effondré, causant des dommages aux ouvriers sur le chantier », ont plaidé non coupable. Le procès a été fixé au 18 avril prochain, ils encourent une peine maximum de 5 ans de prison.
Une équipe de quinze personnes chargées denquêter sur les causes de leffondrement du bâtiment de quatre étages a été mis en place, la semaine dernière, par le gouvernement kényan.
A noter que laccident serait dû à une construction conduite à la hâte avec des matériaux de mauvaise qualité et à un manque de contrôle.