ÉNERGIES. En visite à Saint-Nazaire pour l'inauguration du premier parc éolien marin de l'Hexagone, le président de la République a affirmé que le pays devait aller "deux fois plus vite" sur la mise en service de projets d'énergies renouvelables, mais également sur le nouveau programme nucléaire. Une double nécessité pour tenter de répondre à la future explosion des besoins en électricité, estimés à "40% d'ici 2050".


À l'occasion d'un déplacement à Saint-Nazaire pour l'inauguration du premier parc éolien marin de l'Hexagone, Emmanuel Macron a confirmé les grandes lignes du projet de loi d'accélération des énergies renouvelables (ENR) tout en fixant un cap plus précis sur la politique énergétique de la France. Après avoir souligné qu'il avait fallu attendre 10 ans entre le lancement du projet de parc au large de la sous-préfecture de Loire-Atlantique, et sa mise en service, le président de la République a reconnu qu'il fallait "clairement réduire les délais".

 

 

"Il n'y a jamais eu autant d'inquiétude sur l'énergie. (...) Les temps ont changé", a analysé le chef de l'État, en expliquant que le mythe d'une énergie abondante et abordable était vraisemblablement révolu depuis la sortie de la crise sanitaire, et a fortiori depuis le début de la guerre en Ukraine. La France comme l'Europe ont tenté jusqu'à présent d'apporter des réponses, plutôt de court terme, mais la sobriété énergétique est clairement devenue une évidence.

 

Le Gouvernement a notamment instauré un bouclier tarifaire et des dispositifs d'aide ciblés sur les entreprises. "Il ne faut pas les signer maintenant", a d'ailleurs lancé Emmanuel Macron, en référence aux contrats d'approvisionnement énergétique aux prix exorbitants proposés par certains fournisseurs en ce moment.

 

"Il faut produire plus d'électricité sur notre sol"

 

Réforme du marché de l'électricité, baisse des prix du gaz comme de l'électricité... Plusieurs échéances restent encore à venir au niveau européen. Mais en attendant, la France ne doit plus perdre de temps. Selon le Président, la stratégie énergétique nationale esquissée à Belfort en début d'année est de facto "validée" par les évènements des derniers mois.

 

Trois objectifs sont ainsi visés par l'exécutif :
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