Yoshiaki Tsutsumi, qui fut l'homme le plus riche du monde à l'époque de la bulle immobilière des années 1980, risque maintenant la prison pour avoir érigé un empire pour les seuls intérêts de sa famille.
M. Tsutsumi, devenu richissime en consolidant un empire économique érigé par son père après la Seconde guerre mondiale, a été arrêté jeudi sur des accusations de déclarations mensongères après l'éclatement de la bulle spéculative. "C'est ma responsabilité", a déclaré M. Tsutsumi lorsqu'il a été arrêté.
L'arrestation a été très médiatisée au Japon, une chaîne nippone allant jusqu'à diffuser avant celle-ci la musique du film consacré aux mafieux, le "Parrain".
"Peu d'entreprises assument aussi légèrement leur responsabilité sociale comme le groupe Seibu, mais ceux qui ont trompé l'opinion doivent être punis", a estimé le quotidien de centre gauche Mainichi dans son éditorial.
"Elles devraient tirer des leçons de la chute de Tsutsumi", a ajouté le Mainichi.
Un communiqué des procureurs a indiqué que M. Tsutsumi serait interrogé sur des accusations de falsification des comptes d'une société puis de vente illégale d'actions de celle-ci avant que le scandale n'éclate en octobre dernier. Il risque jusqu'à sept ans et demi de prison.
"Je suis désolé de le dire, mais tout est de sa faute", a déclaré jeudi Nobuo Yamaguchi, président de la Chambre de commerce et d'industrie du Japon, devant des journalistes.
"Il était probablement comme l'empereur qui allait nu", a ajouté M.Yamaguchi. "Ce n'est pas qu'il n'écoutait pas. Mais ses subordonnés ne pouvaient pas lui parler sans avoir peur".
Le plus grand quotidien du Japon, le Yomiuri (droite), a estimé pour sa part que la chute de l'empire Seibu "arrivait à cause du simple fait qu'il n'avait pas réussi à s'adapter aux changements de l'époque".
"Le management du groupe Seibu, qui était tout entier au service de l'entreprise aux pieds de Tsutsumi, a toujours été opaque de l'extérieur", a selon un éditoral du Yomiuri.
"En d'autres termes, les besoins modernes de transparence sur le marché boursier ont renversé l'empire Tsutsumi", a affirmé le Yomiuri.
La famille Tsutsumi s'est implantée dans le secteur de l'immobilier quand le Japon, sorti en ruines de la Seconde guerre mondiale, a entamé sa reconstruction.
M. Tsutsumi a été désigné par le magazine Forbes comme la personne la plus riche du monde pendant quatre ans d'affilée jusqu'en 1990, année où sa fortune était évaluée à 16 milliards de dollars (12 milliards d'euros).
L'arrestation a été très médiatisée au Japon, une chaîne nippone allant jusqu'à diffuser avant celle-ci la musique du film consacré aux mafieux, le "Parrain".
"Peu d'entreprises assument aussi légèrement leur responsabilité sociale comme le groupe Seibu, mais ceux qui ont trompé l'opinion doivent être punis", a estimé le quotidien de centre gauche Mainichi dans son éditorial.
"Elles devraient tirer des leçons de la chute de Tsutsumi", a ajouté le Mainichi.
Un communiqué des procureurs a indiqué que M. Tsutsumi serait interrogé sur des accusations de falsification des comptes d'une société puis de vente illégale d'actions de celle-ci avant que le scandale n'éclate en octobre dernier. Il risque jusqu'à sept ans et demi de prison.
"Je suis désolé de le dire, mais tout est de sa faute", a déclaré jeudi Nobuo Yamaguchi, président de la Chambre de commerce et d'industrie du Japon, devant des journalistes.
"Il était probablement comme l'empereur qui allait nu", a ajouté M.Yamaguchi. "Ce n'est pas qu'il n'écoutait pas. Mais ses subordonnés ne pouvaient pas lui parler sans avoir peur".
Le plus grand quotidien du Japon, le Yomiuri (droite), a estimé pour sa part que la chute de l'empire Seibu "arrivait à cause du simple fait qu'il n'avait pas réussi à s'adapter aux changements de l'époque".
"Le management du groupe Seibu, qui était tout entier au service de l'entreprise aux pieds de Tsutsumi, a toujours été opaque de l'extérieur", a selon un éditoral du Yomiuri.
"En d'autres termes, les besoins modernes de transparence sur le marché boursier ont renversé l'empire Tsutsumi", a affirmé le Yomiuri.
La famille Tsutsumi s'est implantée dans le secteur de l'immobilier quand le Japon, sorti en ruines de la Seconde guerre mondiale, a entamé sa reconstruction.
M. Tsutsumi a été désigné par le magazine Forbes comme la personne la plus riche du monde pendant quatre ans d'affilée jusqu'en 1990, année où sa fortune était évaluée à 16 milliards de dollars (12 milliards d'euros).