Obligatoires depuis la loi Morange du 8 mars 2015, les détecteurs de fumée se sont installés petit à petit dans les intérieurs. Un acte plus motivé par l'obligation légale que par la réelle prise de conscience du risque d'incendie selon les résultats du 5e baromètre Kidde-BVA . Etat des lieux de la situation.
"Attention au feu". Pour la 2e année consécutive l'entreprise Kidde, spécialisée dans la fabrication de détecteurs de fumée, en partenariat avec la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France et Calyxis, a lancé une opération de sensibilisation aux risques d'incendies domestiques par le biais de campagnes sur les réseaux sociaux, l'animation d'ateliers et d'une table ronde.
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Une opération dont l'intérêt est avéré lorsque l'on s'attarde sur les chiffres. 70 % des incendies déclarés ont lieu la nuit, 14% des incendies sont causés par des enfants et les départs de feu ont causé 800 morts l'année dernière, selon les chiffres publiés sur le site attention-au-feu.fr.
Seulement voilà : même si 88 % des foyers français sont aujourd'hui équipés d'au moins un détecteur de fumée, selon le 5e baromètre Kidde-Bva, les ménages opteraient plus pour ces dispositifs par obligation légale que par réelle prise de conscience du risque incendie. "60% des personnes sondées déclarent s'équiper pour respecter la réglementation et 43 % des logements ne disposent que d'un seul détecteur", précise le baromètre réalisé par Kidde-BVA.
Un point positif, 43 % des personnes interrogées connaissent la loi et savent qu'un détecteur doit être installé dans l'espace desservant les chambres. Actuellement, aucune sanction n'est prévue par la loi pour les personnes ne disposant pas de cette installation de sécurité.
Détecteurs de fumée : trois niveaux de protection possibles :