"L'étage en encorbellement permet d'éviter l'ensoleillement direct", spécifie Jean-Pierre Lott. Les baies vitrées sont protégées par de grands brise-soleils qui filtrent la lumière naturelle et empêchent les surchauffes en été. Les façades ont été modélisées en 3D pour mieux concevoir l'orientation et la configuration des protections solaires.
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Celles-ci, sous la forme de lames verticales fixes, sont logées sur les façades est et ouest. "Nous avons le flux solaire reçu par le capteur avec et sans la protection afin de déterminer l'efficacité de celle-ci et d'en déduire une configuration optimale", précise l'agence. Cette protection change de fonction selon la saison. En hiver, "les apports solaires atteignent la façade et sont récupérés pour chauffer le bâtiment". En été, "ils sont bloqués à l'extérieur pour éviter la surchauffe de l'immeuble et l'inconfort des usagers". A l'intérieur de la bibliothèque a été creusé un puits afin d'apporter au cœur de l'édifice une lumière naturelle. Le travail mené par l'agence d'architecture a permis d'offrir au Studium "une grande autonomie en éclairement naturel, réduisant ainsi le recours à l'éclairage artificiel et les consommations d'énergie électrique associées".