L'architecte ajoute : « L'immeuble est recouvert d'une mantille qui vient s'ouvrir en créant ces fenêtres dans cette tubulure verticale. La nuit quand le bâtiment s'éclaire, on retrouve cette stratification qui est nuancée par la présence de cette mantille avec ses degrés de transparence diverses ».
« Nous avons imaginé, sur la base de 5 modules qui définissent toute la façade. Ces modules sont constitués d'un cadre parallélépipédique où sont soit enfoncés deux angles, soit tirés deux angles, à la manière de ces tableaux de fils qui se faisait autrefois », décrit-il ajoutant « Cela dessine sur la façade un système hyperboloïde- paraboloïde mais avec des éléments simples ».
En fonction de l'endroit où l'on se trouve, de la lumière, la façade est différente. Pour Jean-Pierre Lévêque « c'est en quelque sorte un bâtiment impressionniste. Quand on est loin on discerne une peau, quelque chose d'étrange qu'on a du mal à définir et quand on s'en approche, les choses prennent leur sens».