TRANSITION ECOLOGIQUE. Alors que les sujets de sobriété et de décarbonation se sont imposés dans le débat public en 2022, le secteur du BTP apparaît comme stratégique et se dit prêt à accélérer collectivement en la matière. C'est ce qu'ont voulu montrer Olivier Roussat (Bouygues), Benoît Bazin (Saint-Gobain), Yannick Jacquemart (RTE) et Damien Térouanne (Engie Solutions), lors d'une table ronde sur Enerj-meeting.
C'était en quelque sorte une "année test". En 2022, sur fond de guerre en Ukraine, de crise énergétique et d'un contexte inflationniste comme la France n'en avait pas connu depuis longtemps, les sujets de sobriété et de décarbonation se sont plus que jamais imposés dans le débat public. Mais ce qui pourrait être une contrainte est plutôt vue d'un bon œil pour les acteurs de la construction, car même si les coûts de production et de l'énergie ont flambé, cela a permis "un déclic" : il faut accélérer en matière de décarbonation, pour atteindre les objectifs de neutralité carbone que la France s'est donné. C'est à la fois bon pour la planète, bon pour la souveraineté du pays, et bon pour le pouvoir d'achat des Français.
C'est en tout cas le constat qu'ont fait les 4 intervenants participants à la table ronde "Sobriété et décarbonation : le BTP, un secteur stratégique et engagé", lors de l'édition 2023 de Enerj-meeting le 9 février 2023 (organisé par Batiactu Groupe). Un échange qui a réuni Olivier Roussat, directeur général du groupe Bouygues, Benoît Bazin, directeur général de Saint-Gobain, Yannick Jacquemart, directeur des nouvelles flexibilités pour le système électrique chez RTE, et Damien Térouanne, directeur général délégué d'Engie Solutions.
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