Face à la forte hausse de constructions en zone inondable (plus du double entre 1980 et 2009 dans le Val-de-Marne), l'EPTB met en garde les différentes municipalités. L'établissement communique à cette occasion quelques estimations du coût que pourrait entraîner aujourd'hui une crue de 8,7 mètres, le niveau exact de celle de 1910.
Un événement similaire provoquerait ainsi entre 17 et 20 milliards de dégâts en termes de dommages directs, dont la moitié concernerait l'habitat. Selon Ludovic Faytre, responsable de l'étude menée par l'IAU, "la question de l'évacuation ou du maintien des habitants dans leur logement est majeure. Cette dimension de la gestion de crise, qui relève de compétences le plus souvent communales, reste largement sous-estimée et peu anticipée."