Afin de désenclaver une partie de la voie ferrée Marseille-Nice, des études sont actuellement en cours. Elles ont même été accélérées pour obtenir une déclaration d'utilité publique en 2017.

Les lignes ferroviaires entre Marseille et Nice ont besoin d'être densifiées en raison d'un nombre croissant de voyageurs. Dans ce cadre, des études ont été lancées afin de travailler sur le tracé de nouvelles voies. Les études viennent même d'être accélérées afin d'aboutir à une déclaration d'utilité publique en 2017, a annoncé vendredi le secrétariat d'État aux transports.

 

"Ces aménagements doivent permettre de désaturer le nœud ferroviaire marseillais avec un objectif de doublement des capacités ferroviaires régionales et une fiabilisation de l'exploitation", précise le secrétariat d'État dans un communiqué.

 

Les aménagements envisagés
Le projet ? Construire une nouvelle voie à l'horizon 2030, à chacune des extrémités de cette ligne. Parmi les aménagements évoqués, on peut citer, à l'ouest, une traversée souterraine de Marseille, comprenant une nouvelle gare souterraine au niveau de l'actuelle gare Saint-Charles et une quatrième voie entre Marseille et Aubagne. A l'est, une ligne nouvelle doit être réalisée, entre la future gare Nice-Aéroport, et la ligne ferroviaire Cannes-Grasse. Celle-ci doit "proposer une boucle TER desservant l'ouest du département des Alpes-Maritimes, permettant l'accroissement des dessertes régionales notamment pour le pôle de Sophia-Antipolis et l'organisation de missions TER jusqu'à Monaco et Vintimille". Le tracé devrait être présenté dans le courant de l'année 2016.

 

A noter qu'il avait été question d'une ligne à grande vitesse (LGV Paca) à un moment donné, mais le projet a été abandonné suite au rapport de la Commission "Mobilité 21" rendu en juillet 2013, pour cause de rigueur budgétaire.

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