CHANTIER. Chantier titanesque de terrassement et de construction, la future LGV Sud-Europe Atlantique multiplie les exemples d'utilisation d'éléments béton préfabriqués : poutres, corniches, butons, écrans antibruit, traverses. Depuis l'usine de fabrication jusqu'à leur installation sur le tracé des voies, nous avons suivi le parcours de ces lourdes pièces.
Le chantier de la ligne à grande vitesse Sud-Europe Atlantique (LGV SEA) Tours-Bordeaux, est une gigantesque entreprise menée tout au long d'un trajet de 340 km, à travers trois régions et six départements. Etant donné l'envergure des travaux à réaliser pour une mise en service prévue pour la mi-2017, le tracé a été divisé en 16 lots permettant la conduite simultanée des opérations. Car pour faire circuler les trains à grande vitesse, pas moins de 500 ouvrages d'arts importants seront nécessaires, dont 24 viaducs, 15 sauts de moutons et 7 tranchées couvertes et 10 raccordements au réseau existant. "Contrairement à ce qui a été fait pour d'autres lignes à grande vitesse, avec des gares nouvelles un peu perdues dans la campagne, il a été décidé de ne construire aucune nouvelle gare pour cette ligne mais de raccorder des gares existantes", explique Farida Maibeche, directeur de division Génie hydraulique chez Bonna Sabla, une des entreprises impliquées dans le vaste chantier. "Le raccordement implique donc plus d'ouvrages d'arts et un besoin accru de la préfabrication afin d'augmenter la rapidité de livraison et de mise en œuvre", précise-t-elle.
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