CHIFFRES. Le dernier baromètre de la Fédération nationale des distributeurs, loueurs et réparateurs de matériels de bâtiment, de travaux publics et de manutention vient de sortir. Les résultats du premier trimestre 2021 sont à prendre avec des pincettes, après une année charnière.
Les chiffres viennent de sortir. La Fédération nationale des distributeurs, loueurs et réparateurs de matériels de bâtiment, de travaux publics et de manutention (DLR) a publié ce jeudi 3 juin son baromètre du premier trimestre 2021, en partenariat avec Asterès, sur les activités de distribution et de location de matériel BTP et de manutention industrielle. Il en ressort que la distribution enregistre une croissance de son chiffre d'affaires de 9,3%, la manutention de 10,9% et la location de 15,6%.
Depuis le début de la crise sanitaire, les entreprises ont connu des cycles d'effondrement et de reprise d'activité rythmés par les confinements successifs. Les variations sont tout de même de moins en moins fortes, a indiqué la fédération dans un communiqué. Sans surprise, la production des entreprises de distribution, de location et de manutention a explosé par rapport à la même période l'an passé.
Faire face à la crise avec un prêt
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Les chiffres ne sont pas les mêmes si l'on compare l'activité au dernier trimestre 2020. La location a, certes, connu une hausse de 2,3% mais la manutention a légèrement reculé, de 0,9%, et a dégringolé pour la distribution (-17,2%).
Dans les trois secteurs, "les intentions d'embauches et d'investissements sont proches de leurs maxima historiques", continue la fédération. Concernant les Prêts garantis par l'Etat (PGE), 8% des entreprises dans la location ont consommé une partie du prêt, et ce, à hauteur de 7%. Ce sont près de 56% des entreprises de location qui ont eu accès à ces lignes de crédit. C'est un peu moins au sein de la distribution. Le baromètre montre que seules 34% des entreprises ont consommé une partie d'un PGE (à hauteur de 60% du montant). Le taux est encore plus bas dans la manutention, avec 29% des entreprises (pour 80% des montants). "Dans ces deux secteurs, les prêts garantis ont donc permis de faire face à la crise", analyse la fédération, qui craint que la dynamique de certaines sociétés soit menacée par l'endettement, dans les années à venir.
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