"Beaucoup d'éléments ont été détruits, soit parce qu'ils étaient détériorés, soit parce qu'on n'avait pas prévu de les conserver dans le cadre de la restauration", précise l'architecte. Les travaux ont effectivement été nombreux.

 

 

La façade a été remise en état et renforcée par du butonnage, tandis qu'une reprise et des créations d'ouvertures ont été effectuées en sous-oeuvre. "On a aussi cassé des planchers intermédiaires et gagné de la double hauteur sur certains salons. Cela amène des volumes supplémentaires car c'est un château étroit."

 

Plafonds à la française et escalier en voûtes sarrasines

 

 

Dans l'aile sud du château, les équipes ont recrée des plafonds à la française, qui existaient déjà mais étaient devenus obsolètes. "Il s'agit d'un système avec des poutres et poutrelles visibles depuis le niveau inférieur, que l'on a refait entièrement à neuf et en chêne", ajoute Bérangère Jolivet. Dans les grands salons de l'aile principale, la maîtrise d'oeuvre a opté pour la création de plafonds en caissons.

 

Bérangère Jolivet poursuit : "On a créé un escalier central en pierre, entièrement en voûtes sarrasines, avec des marches taillées sur places et posées une par une. Un second escalier en angles arrondis a été conservé mais chacun de ses paliers a été totalement refait en dalle béton." Certaines modénatures extérieures ont été conservées, quand d'autres ont été retaillées et consolidées. La zinguerie a également été retravaillée.

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