INFRASTRUCTURE. Dans son rapport public annuel 2022, la Cour des comptes a consacré un chapitre aux transports collectifs en Ile-de-France. Impacts de la crise sanitaire, rôle de l'Etat, maintien d'un haut niveau d'investissements y sont abordés, ainsi que des pistes pour assurer la soutenabilité financière fragilisée du système de transports.
La Cour des comptes a présenté son nouveau rapport public annuel le 16 février 2022. Après la traditionnelle analyse de la situation des finances publiques, celui-ci est composé cette année de 19 chapitres portant tous sur la gestion de la crise sanitaire par les acteurs publics.
En la matière, le Premier président de la Cour, Pierre Moscovici, insiste sur le rôle majeur qu'a joué l'Etat pour maintenir durant cette période "la bonne gestion des bien de première nécessité, comme l'électricité et les transports collectifs, lourdement frappés par la crise". C'est notamment vrai en Ile-de-France, où l'organisation des transports collectifs est singulière à plus d'un titre. C'est pourquoi la Cour a consacré l'un des chapitres de son rapport à ce sujet.
De "très grosses pertes financières"
La Cour des comptes commence par saluer les mesures sanitaires prises par IDFM et les opérateurs pour "s'adapter aux risques", notamment en décidant de "maintenir une offre largement supérieure à la fréquentation" durant les différents confinements et périodes de restriction, observe Pierre Moscovici. Une baisse de la fréquentation qui a eu un impact direct sur les ressources, IDFM, la RATP et la SNCF ayant "subi de très grosses pertes financières", poursuit le Premier président.
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