Alors que la Russie vient d'interrompre ses exportations de gaz via les gazoducs ukrainiens, les chefs d'Etats de plusieurs pays européens dont la Roumanie et la République tchèque sont inquiets. Ils ont fait savoir qu'ils ne recevaient plus du tout de gaz venant d'Ukraine. Analyse et détails.
Le géant russe Gazprom vient de décider de ne plus livrer de gaz via les gazoducs ukrainiens. Une initiative qui touche directement certains pays européens. En effet, la Roumanie, qui importe quelque 30% de son gaz de Russie, et la République tchèque ne reçoivent plus du tout de gaz russe transitant par l'Ukraine. De même, les livraisons vers la Croatie, la Grèce, la Macédoine, la Bosnie et la Bulgarie ont été stoppées mardi. Quant à l'Autriche, si elle subit le même traitement, elle résiste à cette pénurie grâce à sa réserve. De leur côté, l'Allemagne, la Pologne et la Hongrie ont constaté une baisse importante de leur gaz russe. Bruxelles a regretté dans un communiqué que cette rupture ait eu lieu «sans avertissement préalable et en contradiction manifeste avec les assurances données par les plus hautes autorités russes et ukrainiennes à l'Union européenne».
Peu de gaz russe en France
Quant à la France, elle ne devrait pas connaître de perturbations car 85% du gaz utilisé dans le pays ne provient pas de Russie : «en France, l'approvisionnement est diversifié», a déclaré Jean Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, lors de la présentation du Grenelle 2, se montrant rassurant à ce sujet estimant que «les réserves françaises étaient très élevées».
Afin de régler au plus vite ce conflit, des négociations entre la Russie et l'Union européenne doivent avoir lieu dans les heures qui viennent à Bruxelles.
Peu de gaz russe en France
Quant à la France, elle ne devrait pas connaître de perturbations car 85% du gaz utilisé dans le pays ne provient pas de Russie : «en France, l'approvisionnement est diversifié», a déclaré Jean Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, lors de la présentation du Grenelle 2, se montrant rassurant à ce sujet estimant que «les réserves françaises étaient très élevées».
Afin de régler au plus vite ce conflit, des négociations entre la Russie et l'Union européenne doivent avoir lieu dans les heures qui viennent à Bruxelles.
Une facture en souffrance
Pour rappel, la Russie et l'Ukraine s'opposent depuis plus d'un mois en raison d'une facture en souffrance (de la part de l'Ukraine) d'un montant de 2,1 milliards de dollars (1,5 milliard d'euros), mais également à cause de l'absence d'accord sur une augmentation des prix du gaz pour 2009.