Une vingtaine de prisonniers de l’actuelle maison d’arrêt de Nancy va collaborer à la réalisation de la nouvelle prison de la ville située sur la ZAC des Carrières à Maxéville. Cette initiative fait partie d’une politique nationale de réinsertion inhérent aux marchés publics.
Pas banal l’opportunité proposée par la maison d’arrêt Charles III de Nancy à des prisonniers. En effet, une vingtaine de détenus vont participer à la construction du futur établissement pénitencier situé à Maxéville dans la banlieue de Nancy.
Ce projet entre dans le cadre d’une politique nationale de réinsertion inhérent aux marchés publics. Il a été mis en place par l’association AREF, conseillère en formation auprès des entreprises en partenariat avec la mission locale de Nancy, l’ANPE et l’administration pénitentiaire. Le groupe Eiffage qui va s’occuper de la construction de cette structure a donc accepté cette clause.
Ainsi pendant un an, les prisonniers recevront une formation rémunérée et acquerront une expérience professionnelle sur le chantier. La pratique sera accompagnée d’une partie théorique effectuée au CFA de Pont Mousson.
Côté architecture, la nouvelle prison d’une surface de 40.000 m2 d’emprise au sol se veut avant tout sobre et moderne. Elle sera composée d’ateliers, de parloirs, d’un gymnase, de bâtiments administratifs. Sans oublier, les 20.000 m2 consacrés à l'hébergement des détenus. L’édifice d’une capacité de 690 places devrait être inauguré début 2009. Il remplacera l’actuelle prison Charles III, vieille de 150 ans qui accueille 320 détenus pour 261 places selon la direction de l’établissement.
Ce projet entre dans le cadre d’une politique nationale de réinsertion inhérent aux marchés publics. Il a été mis en place par l’association AREF, conseillère en formation auprès des entreprises en partenariat avec la mission locale de Nancy, l’ANPE et l’administration pénitentiaire. Le groupe Eiffage qui va s’occuper de la construction de cette structure a donc accepté cette clause.
Ainsi pendant un an, les prisonniers recevront une formation rémunérée et acquerront une expérience professionnelle sur le chantier. La pratique sera accompagnée d’une partie théorique effectuée au CFA de Pont Mousson.
Côté architecture, la nouvelle prison d’une surface de 40.000 m2 d’emprise au sol se veut avant tout sobre et moderne. Elle sera composée d’ateliers, de parloirs, d’un gymnase, de bâtiments administratifs. Sans oublier, les 20.000 m2 consacrés à l'hébergement des détenus. L’édifice d’une capacité de 690 places devrait être inauguré début 2009. Il remplacera l’actuelle prison Charles III, vieille de 150 ans qui accueille 320 détenus pour 261 places selon la direction de l’établissement.
3 questions à Jean Claude Caput, directeur d’exploitation Eiffage construction Lorraine
Batiactu : Pourquoi avoir accepté de faire travailler des prisonniers sur le chantier ?
Jean-Claude Caput : Dans le cadre de contrat de partenariat public-privé, on a une clause qui demande de faire de l’insertion. Du coup, environ 10% des travaux effectués sur le chantier doivent être réalisés par des personnes sous contrôle judiciaire ou bien des jeunes issus de quartiers sensibles.
Batiactu : Sur quels critères les prisonniers sont-ils choisis ?
J-C P : Même s’il n’y a pas de critères particuliers, les prisonniers en fin de peine sont privilégiés. Certains d’entre eux ont déjà travaillé dans le secteur du bâtiment. Mais ce qu’on regarde surtout, c’est la motivation. Bon nombre d’entre eux sont intéressés par la perspective d’obtenir un job à leur sortie, de se sédentariser. Enfin, cette expérience leur permet d’intégrer une équipe et une entreprise malgré leur passé.
Batiactu : Quels avantages tire Eiffage de cette démarche ?
J-C P : Cela nous permet de trouver du personnel, de le former et de le garder. D’autant plus que notre profession manque de main-d’oeuvre. A long terme, nous pourrons même leur proposer des contrats de professionnalisation voire des embauches directes en CDI.
Batiactu : Pourquoi avoir accepté de faire travailler des prisonniers sur le chantier ?
Jean-Claude Caput : Dans le cadre de contrat de partenariat public-privé, on a une clause qui demande de faire de l’insertion. Du coup, environ 10% des travaux effectués sur le chantier doivent être réalisés par des personnes sous contrôle judiciaire ou bien des jeunes issus de quartiers sensibles.
Batiactu : Sur quels critères les prisonniers sont-ils choisis ?
J-C P : Même s’il n’y a pas de critères particuliers, les prisonniers en fin de peine sont privilégiés. Certains d’entre eux ont déjà travaillé dans le secteur du bâtiment. Mais ce qu’on regarde surtout, c’est la motivation. Bon nombre d’entre eux sont intéressés par la perspective d’obtenir un job à leur sortie, de se sédentariser. Enfin, cette expérience leur permet d’intégrer une équipe et une entreprise malgré leur passé.
Batiactu : Quels avantages tire Eiffage de cette démarche ?
J-C P : Cela nous permet de trouver du personnel, de le former et de le garder. D’autant plus que notre profession manque de main-d’oeuvre. A long terme, nous pourrons même leur proposer des contrats de professionnalisation voire des embauches directes en CDI.
