Après l'Ordre national des architectes, c'est au tour de l'Union Nationale des Syndicats Français d'Architectes (Unsfa) de défendre l'obligation de concours d'architecture inscrite dans la loi LCAP. Précisions.
Les architectes comptent bien défendre l'obligation de concours d'architecture inscrite dans le cadre de la loi LCAP. Alors que l'USH puis l'ESH ont manifesté leur opposition à cette obligation pour la construction de logements sociaux, les architectes rappellent l'utilité de ce dispositif. Hier (ndlr : 26 juin 2017), Catherine Jacquot, président du Conseil National de l'Ordre des Architectes (CNOA) en appelait à "la responsabilité culturelle des bailleurs sociaux". Ce 26 juin, c'est au tour de l'Union Nationale des Syndicats Français d'Architectes (Unsfa) de réagir.
Dans un communiqué, Régis Chaumont annonce que "l'UNSFA soutient sans réserve la position de la présidente de l'Ordre des architectes, Catherine Jacquot, sur l'obligation de concours d'architecture inscrite dans la Loi LCAP". Il rappelle que "le choix d'un projet architectural par voie de concours est la meilleure garantie offerte au maître d'ouvrage public pour obtenir une réalisation de qualité servant l'intérêt général".
"La construction du logement social est un des moteurs essentiels de la qualité du cadre de vie", l'UNSFA
à lire aussi
L'Unsfa souligne également que "le concours est un exercice difficile, risqué et éprouvant pour un architecte" et estime qu'il "n'existe aucune autre pratique d'excellence qui ne serve avec autant de grandeur la chose publique". Comme la présidente du CNOA, il insiste sur le fait que "la construction du logement social est un des moteurs essentiels de la qualité du cadre de vie" et considère donc que "l'exigence de cette qualité impose de choisir ses acteurs par une procédure vertueuse, exigeante et transparente qui produit le meilleur projet possible".
Enfin, l'organisme confirme ce qui a été dit par l'Ordre la veille : "le concours s'impose dans le cadre de procédures cadrées dont sont exclues les petits projets" et estime donc qu'il "ne freine en rien la construction des logements et garantit la qualité des grandes opérations".