Le comité de suivi du Grenelle des ondes s'est réuni pour la première fois vendredi, suite aux recommandations relatives aux expositions faites par l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail.
Au lendemain de l'avis rendu par l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) demandant une réduction des expositions, le premier «comité de suivi» du Grenelle des ondes s'est tenu vendredi au ministère de la Santé. L'Afsset avait estimé jeudi qu'une incertitude régnait encore autour des éventuels effets des ondes, avant de suggérer une réduction des expositions par les téléphones portables et dans certains cas par les antennes-relais.
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a rappelé à l'ouverture de la première séance du comité de suivi que le Grenelle des ondes avait retenu «des dispositions de précaution à l'égard des téléphones mobiles, la mise en place d'un suivi raisonné des valeurs limites d'exposition et la rénovation du dispositif de contrôle des expositions et du financement de la recherche». De plus, un comité opérationnel est par ailleurs chargé d'organiser des expérimentations dans 10 à 20 villes pilotes, entre novembre 2009 et avril 2010. Quelque 70 villes seraient déjà candidates.
Les associations Agir pour l'environnement et Priartem, qui siègent au comité de suivi, ont envoyé vendredi une lettre ouverte à la ministre de la Santé, dans laquelle elles demandent une action «forte et rapide». Selon les recommandations de l'Afsset, la baisse des expositions d'après le principe Alara (aussi bas que raisonnablement possible), aboutirait à «adopter un seuil d'exposition aux antennes-relais très voisin de celui proposé par les associations, à savoir 0,6 volt/mètre».