Les 55 collectivités locales traversées par le projet de ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique feront délibérer leurs assemblées sur le protocole de financement de ce projet d'ici à fin janvier. Les travaux pourraient ainsi commencer dès 2011.
Les collectivités locales concernées par le projet de ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique (LVG-SEA) se sont engagées jeudi à faire délibérer leurs assemblées sur le protocole de financement avant la fin janvier.
Au total, 55 collectivités de 6 régions sont concernées par ce projet ferroviaire, qu'elles doivent financer à hauteur de 25%. La LGV-SEA fait partie d'un ensemble de quatre lignes à grande vitesse pour lesquelles l'État a engagé une concertation avec les collectivités territoriales concernées sur les principes de financement : Tours-Bordeaux, Bordeaux-Toulouse, Bordeaux-Espagne et Poitiers-Limoges. Le coût des trois premières branches actuellement estimé à 12,6 milliards d'euros. Les financements publics nécessaires sont apportés sur la base d'une répartition à parts égales entre l'État et les collectivités territoriales ; Réseau ferré de France (RFF) et ses éventuels partenaires privés prennent le reste de la somme en charge.
Selon l'engagement pris jeudi à Bordeaux, les 55 collectivités devront faire adopter avant fin janvier le protocole de financement par leurs assemblées respectives. Ainsi, l'Etat connaitra la participation des collectivités et entamera le dialogue avec les concessionnaires. Le secrétaire d'Etat aux transports, Dominique Bussereau, voudrait que le concessionnaire soit choisi «d'ici fin 2009-début 2010», pour un commencement des travaux d'ici 2011, et une mise en service du tronçon central Tours-Bordeaux pour 2016.