Au cœur depuis plusieurs années d'une bataille entre un collectif d'architectes d'un côté, municipalité et riverains de l'autre, le tribunal administratif de Montreuil vient de statuer sur le sort de la cité des Poètes de Pierrefitte en Seine-Saint-Denis. Ce dernier a jugé que les permis de démolition de la cité étaient légaux, rejetant ainsi la demande d'un collectif d'architectes opposés à cette démolition.
Le tribunal administratif de Montreuil vient en effet de juger que les permis de démolition de la cité des Poètes de Pierrefitte en Seine-Saint-Denis (93) étaient légaux, rejetant par la même la demande d'un collectif d'architectes opposés à cette démolition.
La mairie de Pierrefitte et des habitants d'un côté, des architectes de l'autre se sont affrontés plusieurs mois sur la démolition de la cité Robert Desnos, qui fait partie de la cité des Poètes. Les premiers, favorables à la démolition, la décrivent comme un ghetto dangereux et insalubre. Quant aux architectes, il la considère comme «un chef d'œuvre architectural majeur».
Le tribunal estime que la réalisation de cette cité «n'a pas atteint les objectifs poursuivis par son concepteur en matière d'écologie et de qualité de vie de ses habitants». En outre, la cité «ne peut être regardée comme un symbole d'une période de l'histoire de l'architecture, qui ferait partie d'un patrimoine à protéger ou à mettre en valeur», ajoute le tribunal.
Dans le cadre de la rénovation urbaine, un nouvel ensemble doit être construit à la place de la cité, avec logements, gymnase et école.
La mairie de Pierrefitte et des habitants d'un côté, des architectes de l'autre se sont affrontés plusieurs mois sur la démolition de la cité Robert Desnos, qui fait partie de la cité des Poètes. Les premiers, favorables à la démolition, la décrivent comme un ghetto dangereux et insalubre. Quant aux architectes, il la considère comme «un chef d'œuvre architectural majeur».
Le tribunal estime que la réalisation de cette cité «n'a pas atteint les objectifs poursuivis par son concepteur en matière d'écologie et de qualité de vie de ses habitants». En outre, la cité «ne peut être regardée comme un symbole d'une période de l'histoire de l'architecture, qui ferait partie d'un patrimoine à protéger ou à mettre en valeur», ajoute le tribunal.
Dans le cadre de la rénovation urbaine, un nouvel ensemble doit être construit à la place de la cité, avec logements, gymnase et école.