La plus grande chaufferie biomasse de France vient d'ouvrir ses portes à Cergy-Pontoise permettant au réseau de chauffage urbain de distribuer majoritairement de la «chaleur verte».
Inaugurée vendredi dernier par Dominique Lefebvre, Président de la Communauté d'Agglomération de Cergy-Pontoise (95) et Olivier Barbaroux, Directeur général adjoint de Veolia Environnement, cette nouvelle chaufferie biomasse va permettre au réseau de chauffage urbain de cette agglomération du Val d'Oise de fonctionner à plus de 60% grâce aux énergies renouvelables.
Fonctionnement d'une biomasse
Via une plateforme dédiée, les différentes ressources locales destinées à la biomasse sont préparées, contrôlées et stockées avant livraison en chaufferie. Ici, sur le site de Cergy-Pontoise, la biomasse utilisée provient pour 35% de bois propre de recyclage (palettes non traitées de classe A), pour 25% de plaquettes urbaines d'élagage de l'ouest parisien, pour 20% de plaquettes forestières des forêts d'Ile-de-France (78, 95), et pour 20% de criblât de compostage.
L'étape suivante consiste au déchargement par camion, puis à la dépose des déchets de bois dans un bâtiment destiné au criblage et au broyage. Les combustibles sont ensuite mélangés et acheminés vers un hangar ouvert afin d'être séchés. Une fois sèche, la ressource est stockée. et les combustibles sont acheminés vers le site de la chaufferie.
Ainsi à leur arrivée à la chaufferie, les camions et leurs chargements sont pesés, ce qui permet d'évaluer les tonnes de combustible acheminées sur le site. Déposé dans une fosse, le combustible est de nouveau criblé avant d'être stocké dans le silo.
Ensuite, la biomasse est acheminée de façon progressive dans la chaufferie bois pour y être brulée à une température de 850°C. Cette dernière valorise la biomasse pour produire de la chaleur. Conjuguée à celle de l'usine d'incinération et à la chaufferie charbon/fioul, elle permet de chauffer à très haute température (190°C) l'eau qui alimente le réseau de chauffage urbain Cyel, compagnie urbaine de chauffage de Cergy-Pontoise.
Enfin, la dernière étape consiste à la distribution de l'énergie thermique. En effet, les 44 kilomètres de réseau de chauffage urbain que compte la ville de Cergy-Pontoise acheminent l'eau surchauffée (190°C, 22 bars) jusqu'au pied des immeubles et bâtiments.
Fonctionnement d'une biomasse
Via une plateforme dédiée, les différentes ressources locales destinées à la biomasse sont préparées, contrôlées et stockées avant livraison en chaufferie. Ici, sur le site de Cergy-Pontoise, la biomasse utilisée provient pour 35% de bois propre de recyclage (palettes non traitées de classe A), pour 25% de plaquettes urbaines d'élagage de l'ouest parisien, pour 20% de plaquettes forestières des forêts d'Ile-de-France (78, 95), et pour 20% de criblât de compostage.
L'étape suivante consiste au déchargement par camion, puis à la dépose des déchets de bois dans un bâtiment destiné au criblage et au broyage. Les combustibles sont ensuite mélangés et acheminés vers un hangar ouvert afin d'être séchés. Une fois sèche, la ressource est stockée. et les combustibles sont acheminés vers le site de la chaufferie.
Ainsi à leur arrivée à la chaufferie, les camions et leurs chargements sont pesés, ce qui permet d'évaluer les tonnes de combustible acheminées sur le site. Déposé dans une fosse, le combustible est de nouveau criblé avant d'être stocké dans le silo.
Ensuite, la biomasse est acheminée de façon progressive dans la chaufferie bois pour y être brulée à une température de 850°C. Cette dernière valorise la biomasse pour produire de la chaleur. Conjuguée à celle de l'usine d'incinération et à la chaufferie charbon/fioul, elle permet de chauffer à très haute température (190°C) l'eau qui alimente le réseau de chauffage urbain Cyel, compagnie urbaine de chauffage de Cergy-Pontoise.
Enfin, la dernière étape consiste à la distribution de l'énergie thermique. En effet, les 44 kilomètres de réseau de chauffage urbain que compte la ville de Cergy-Pontoise acheminent l'eau surchauffée (190°C, 22 bars) jusqu'au pied des immeubles et bâtiments.
Une réponse aux nouveaux défis environnementaux
S'imposant comme la plus grande et l'une des plus innovantes de France, cette chaufferie présente de multiples bénéfices environnementaux, écologiques, économiques et sociaux pour la collectivité. En effet, générant une baisse sensible des 20% des émissions de C02 dans l'atmosphère, soit 16.000 tonnes par an, elle participe, entres autres, à la lutte contre le réchauffement climatique et à l'équilibre des ressources.
De plus, énergie particulièrement compétitive par rapport aux autres énergies fossiles, la biomasse est également peu sensible aux fluctuations des prix des énergies fossiles, ce qui offre une meilleure visibilité. Enfin, en permettant à la chaleur du réseau de franchir le seuil de 50% d'énergies renouvelables, la biomasse permet aux usagers de bénéficier d'une TVA réduite à 5.5% sur l'intégralité de la facture d'énergie.
Chaufferie biomasse
La biomasse fonctionne selon trois grandes étapes. La première consiste à la réception et la préparation des combustibles, la seconde à l'arrivée à la chaufferie et au traitement de la biomasse, et la dernière, à la distribution de l'énergie thermique.
Une dizaine de camions par jour
En hiver, huit à dix camions de 27 tonnes livrent la chaufferie.
Phase de séchage
Une fois sèche, la biomasse est acheminée vers la chaufferie.
La nouvelle chaufferie biomasse située à Cergy-Pontoise
La chaufferie consomme 40.000 tonnes de bois chaque année, soit la capacité de chauffer 4.000 logements.
Du silo de stockage à la chaufferie
Acheminement de la biomasse vers la chaufferie bois afin qu'elle y soit brûlée à une température d'environ 850°C.
Une température d'environ 850°C
La chaufferie bois valorise la biomasse pour produire de la chaleur.
25 MW de puissance, soit une capacité pour le chauffage de 4.000 logements,
40 000 tonnes de bois de récupération consommées chaque année,
4.000 m3 de capacité de stockage silo,
3 à 4 jours d'autonomie à pleine puissance,
16.000 tonnes de CO2 en moins dans l'atmosphère,
Investissement de 17 millions d'euros,
Exploitée par Dalkia, filiale de Veolia Environnement et EDF.