ANALYSE. À l'image du reste du Gouvernement, le ministère de la Transition écologique et de l'Énergie va devoir jongler entre une baisse des dépenses publiques et une hausse de la fiscalité dans le projet de loi de Finances 2025. Roquelaure veut clairement privilégier les énergies décarbonées aux "niches brunes", dont le gaz. Le flou persiste cependant autour de Ma prime rénov'.
Il était attendu au tournant et les critiques commencent déjà à pleuvoir. Le gouvernement de Michel Barnier vient de présenter son projet de loi de Finances 2025, qui tente le pari audacieux de dégager 60 milliards d'euros d'économies afin d'éviter que la France ne se fracasse sur le mur de sa dette.
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Alors que le déficit public n'a jamais été aussi haut, ce qui a motivé la Commission européenne à lancer une procédure contre Paris, et que les marchés financiers guettent les futures décisions du nouvel exécutif en la matière, la marge de manœuvre de l'exécutif est pour le moins restreinte.
"Un budget de combat"
Ainsi, le ministère de la Transition écologique, de l'Énergie, du Climat et de la Prévention des risques sera autant mis à contribution que les autres administrations. Pour celle qui vient de retrouver l'hôtel de Roquelaure après l'avoir fréquenté en tant que ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, le PLF 2025 sera ainsi "un budget de combat".
"Notre pays fait face à une situation budgétaire difficile. Sans action de notre part, le déficit public pourrait atteindre 7% en 2025. Nous faisons donc le choix de la responsabilité, essentielle pour conserver la confiance de ceux qui financent notre dette. J'assume, en tant que ministre de la Transition écologique, de prendre ma part dans l'effort budgétaire du PLF 2025", affirme la ministre.
Fin du bouclier énergétique...
En raison d'un "retour à la normale" du soutien apporté au développement des énergies renouvelables, le budget dévolu à Roquelaure sera "en croissance". Malgré tout, il n'échappera pas à certaines réductions de dépenses. "Nous maintenons nos effectifs", assure Agnès Pannier-Runacher.
"L'enjeu, maintenant, est de
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