TERRITOIRES. Si les collectivités locales se disent bien conscientes de la nécessité de redresser la situation financière du pays, les mesures qui doivent les concerner dans le projet de loi de finances pour 2025 suscitent colère et inquiétude, craignant une rupture de la dynamique des investissements.


Le ton est resté courtois, mais les désaccords sont profonds. Comme chaque année, les membres du Gouvernement ont annoncé aux élus locaux réunis au sein du Comité des finances locales (CFL) les mesures qui concernent les collectivités territoriales, avant le dépôt officiel du projet de loi de finances (PLF). Ce 8 octobre 2024, c'est la ministre du Partenariat avec les territoires, Catherine Vautrin, "une élue de terrain, que nous connaissons bien", et celui des Comptes publics Laurent Saint-Martin, qui se sont prêtés à l'exercice.

 

Sur les 40 milliards d'économies à réaliser pour 2025, la part des collectivités s'élèverait à 5 milliards, a-t-on indiqué aux représentants des territoires présents lors de la réunion. "Soit 12,5% des économies demandées. On nous explique que l'effort est moindre par rapport à ce que nous représentons, puisque nous pesons 20% de la dépense publique. Sauf que là se joue un premier point de désaccord", pointe Antoine Homé, maire de Wittenheim (Haut-Rhin) et co-président de la commission Finances de l'Association des maires de France (AMF), que Batiactu a pu joindre.

 

Effort disproportionné et attaque frontale

 

Car en regardant la situation d'un autre point de vue,
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