La ville de Bordeaux, qui prévoit de construire un nouveau stade dans le cadre de la candidature de la France pour l'Euro-2016 de football, a demandé à l'Etat une participation de 50 millions d'euros. Mais cette somme correspond à un tiers de ce que l'Etat veut partager entre les douze villes choisies pour abriter la compétition.
Le projet d'un grand stade à Bordeaux, dans le cadre de la candidature de la France à l'organisation de l'Euro-2016 de football, est suspendu à un financement de l'Etat. C'est ce qu'a affirmé le maire UMP de la capitale girondine, Alain Juppé. «J'ai demandé à l'Etat 50 millions. Si on a cela, cela passe à peu près et si on a moins, il faudra qu'on en rediscute», a-t-il affirmé. Mais l'Etat français a prévu une enveloppe de 150 millions d'euros à partager entre les 12 villes retenues par la Fédération française de football (FFF) pour abriter les matches de l'Euro.
Si ce stade de 43.000 places voit le jour, il pourrait être construit dans le quartier du Lac. Le montant du projet, qui se chiffrait au départ entre 200 et 250 millions d'euros, a cependant été revu à la baisse. Le club des Girondins de Bordeaux participera au financement du nouveau stade à hauteur de 100 millions d'euros, et les trois collectivités (région, Communauté urbaine et ville) se sont engagées à débourser 15 millions chacune.
Alain Juppé a toutefois indiqué que la ville aurait besoin d'un nouveau stade, que la France organise l'Euro-2016 ou pas.