Biennale de Venise: la scénographie du pavillon France dévoilée

 

 

Au final, dix territoires, "un peu oubliés", seront présentés au cours de la Biennale 2016, suivant de près la thématique, "Reporting from the front, Nouvelles du front" proposée par son directeur général, l'architecte chilien Alejandro Aravena, lauréat janvier dernier du Pritzker Prize 2016.

 

L'objectif pour la France : "Redonner une dignité aux lieux et retisser des liens entre les habitants." "La proposition pour le Pavillon français s'appuie alors sur un ancrage territorial fort en faisant appel aux contributions des Écoles nationales supérieures d'architecture, des Conseils d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement (CAUE), du réseau des Maisons de l'architecture et des architectes-conseils de l'État, dans le souci de rendre compte du foisonnement et de la variété des réalisations sur tout le territoire national", signalent Obras-Frédéric Bonnet/Collectif AJAP14 dans un communiqué.

 

"La scénographie sera au service de la richesse du contenu"

 

"La scénographie sera au service de la richesse du contenu", garantissent-ils. Elle prendra ainsi forme autour d'un discours élargi au territoire et pas seulement à travers une exposition d'architecture au sens classique.

 

L'équipe envisage donc une installation en deux grandes parties. Tout d'abord, la salle centrale présentera des situations ordinaires, transformées par une intervention architecturale : c'est la banalité augmentée. Et ensuite, les sites regrouperont dix projets sélectionnés par le commissariat, et photographiés par le collectif France(s) Territoire Liquide.

 

De plus, les salles périphériques déclineront trois thèmes transversaux, reproduisant les expérimentations et les changements en cours : l'environnement social comme terreau du projet d'architecture ; les filières constructives, l'émotion du bien construit, les savoir-faire ; le vivier qui, en restituant les nombreux témoignages des écoles, Maisons de l'architecture et enfin les architectes consultés.

 

 

Enfin, Frédéric Bonnet et le Collectif AJAP14, sont convaincus de la nécessité de faire appel à des partenaires variés pour "construire un regard plus riche sur ces transformations du territoire français."