La Biennale internationale d'architecture de Venise a désigné Alejandro Aravena pour diriger la 15e édition en 2016. Le célèbre architecte chilien a l'ambition de réconcilier la société civile et l'architecture.
La prochaine Biennale de Venise sera dirigée par Alejandro Aravena. L'architecte chilien aura la lourde mission de succéder à Rem Koohlaas lors de la Mostra Internationale d'architecture de Venise qui se tiendra du 28 mai au 27 novembre 2016. Sur le site internet de l'exposition, le nouvel élu a déclaré que "plusieurs combats doivent être gagnés et plusieurs frontières sont à repousser afin d'améliorer la qualité de l'environnement bâti et, par conséquent, la qualité de vie des gens. C'est ce que j'aimerai voir lors de cette 15e édition".
Avec la société Elemental qu'il a fondé, (Do Tank), Alejandro Aravena tente de reloger les populations pauvres par la conception d'architectures durables. Son idée repose sur l'utilisation de ressources limitées - "faire plus avec les mêmes moyens"- et sur l'exploitation de la ville comme une source de richesse pour les pays en développement.
Avec la société Elemental qu'il a fondé, (Do Tank), Alejandro Aravena tente de reloger les populations pauvres par la conception d'architectures durables. Son idée repose sur l'utilisation de ressources limitées - "faire plus avec les mêmes moyens"- et sur l'exploitation de la ville comme une source de richesse pour les pays en développement.
Porte-parole d'une architecture concrète
Ce diplômé de l'Université catholique du Chili en 1992 se bat ainsi depuis une vingtaine pour défendre ce concept. Ses réalisations éclectiques témoignent de la richesse de son talent : bâtiments institutionnels (école), bureaux, logements, maisons individuelles. Membre du jury du prix Pritzker, le chilien a été récompensé à plusieurs reprises, notamment par un Lion d'Argent à la 11e édition de la Biennale de Venise, le prix Marcus en 2010 et le Prix Avonni comme "Innovateur de l'Année".Pour le président de la Biennale, Paolo Baratta, l'édition 2016 sera une nouvelle tentative pour réduire l'écart entre l'architecture et la société civile. Celle-ci est souvent considérée comme un spectacle, un art superflu, indique-t-il dans un communiqué. "Parmi les architectes de la nouvelle génération, Alejandro Aravena est, selon nous, celui qui peut parler le mieux des répercussions concrètes de l'architecture, et de la vitalité de ce domaine", conclut-il.
Découvrez ou redécouvrez notre portrait d'Alejandro Aravena rédigé en 2008.