Le bâtiment C, édifié dans les années 1920, était "plus complexe à aborder" à cause de ses usages antérieurs. Il logeait auparavant l'une des manufactures de la marque Neyret, puis, à partir de 1934, l'École supérieure des Postes & Télégraphies (ESPT), devenue par la suite Télécom Paris Tech. De multiples transformations avaient été menées, notamment "des ajouts d'escaliers et de volumes, couronnés d'une surélévation maladroite, construite dans les années 70 et destinée à accueillir la cantine de l'établissement".

 

La façade de la cantine en surélévation, qui était amiantée, a été remplacée. Ses mesures et sa couleur initiales ont toutefois été gardées pour ne pas dénaturer l'immeuble. "Nous avons exploité le potentiel de cet espace en créant des logements en étages élevés avec une façade en verre Emalit. Compte tenu des hauteurs sous plafond disponibles, nous avons également fait le choix de démolir deux niveaux de plancher pour en créer trois, toujours dans l'idée de conserver la façade historique du bâtiment", précise l'agence.

 

Par ailleurs, le cabinet a choisi de conserver certains éléments d'époque (comme l'escalier intérieur des années 1920) de la partie historique du bâtiment, que le cabinet considère comme "magnifique", et de démolir les ajouts qui avaient été faits. In fine, ce sont des appartements "uniques et hors-normes qui ont été créés". En outre, dix ateliers d'artistes se trouvent en rez-de-chaussée et bénéficient des hauteurs sous plafond importantes. Les locaux techniques ont été placés en sous-sol, tout comme un local vélo et la loge gardien dans la cour.

 

 

 

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