Il faut savoir que les ardoises produites ne représentent, in fine, que 2 à 3 % de toute la matière prélevée dans la carrière… Un faible rendement qui amène des coûts élevés. Quant aux livraisons, elles se font par bateau, entre l'Espagne et Saint-Nazaire, ou par semi-remorques, pour la moitié sud du pays. Les ardoises sont employées dans diverses régions françaises, notamment au Pays basque, en Bretagne ou dans la vallée de la Loire, sur les plus beaux châteaux du patrimoine national. Et que les couvreurs se rassurent, les réserves des carrières de Galice sont loin d'être épuisées : selon les calculs de Cupa Pizarras, au rythme d'extraction actuel, elles s'élèvent encore à 100 années. De quoi faire (et refaire) des toitures en toute tranquillité, puisque la durée de vie estimée du produit est, elle aussi, de 100 ans… Deux siècles de travail sont ainsi assurés !

 

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