Une pétition regroupant les noms de près de 70 architectes a été rendue publique mercredi. Elle demande que l'affaire Michel Lombardini, ancien directeur de la Régie Immobilière de la Ville de Paris condamné pour corruption passive, soit examinée «en toute impartialité».
Près de 70 architectes ont signé une pétition pour dire leur «totale solidarité» à l'égard de Michel Lombardini, ancien directeur puis président de la Régie Immobilière de la Ville de Paris (RIVP). Ce dernier a été condamné en appel fin janvier pour corruption passive.
Michel Lombardini, proche de l'ancien maire de Paris Jean Tiberi, avait été reconnu coupable en 2006 d'avoir bénéficié de travaux offerts par des fournisseurs de la RIVP pour la construction de son propre domicile. La cour d'appel de Paris a confirmé le 23 janvier denier sa condamnation pour corruption passive. Il devra s'acquitter d'un an de prison ferme et d'une amende de 150.000 euros. Michel Lombardini s'est pourvu en cassation.
Parmi les signataires de la pétition, on trouve Christian de Portzamparc, Massimiliano Fuksas ou encore Renzo Piano. Ces derniers, qui indiquent ne pas vouloir interférer avec la procédure engagée auprès de la Cour de cassation, demandent que cette affaire soit examinée «en toute impartialité». Ils estiment que «la rigueur et l'impartialité avec laquelle Michel Lombardini a organisé les concours puis défendu les réalisations n'ont eu d'égal que l'immense respect qu'il a toujours porté au travail des architectes».
Michel Lombardini, proche de l'ancien maire de Paris Jean Tiberi, avait été reconnu coupable en 2006 d'avoir bénéficié de travaux offerts par des fournisseurs de la RIVP pour la construction de son propre domicile. La cour d'appel de Paris a confirmé le 23 janvier denier sa condamnation pour corruption passive. Il devra s'acquitter d'un an de prison ferme et d'une amende de 150.000 euros. Michel Lombardini s'est pourvu en cassation.
Parmi les signataires de la pétition, on trouve Christian de Portzamparc, Massimiliano Fuksas ou encore Renzo Piano. Ces derniers, qui indiquent ne pas vouloir interférer avec la procédure engagée auprès de la Cour de cassation, demandent que cette affaire soit examinée «en toute impartialité». Ils estiment que «la rigueur et l'impartialité avec laquelle Michel Lombardini a organisé les concours puis défendu les réalisations n'ont eu d'égal que l'immense respect qu'il a toujours porté au travail des architectes».