Le procès en appel dune filiale dAlstom et dun ancien directeur dusine de fabrication de chaudières sest ouvert mardi à Douai (59) et doit durer jusquà jeudi. Ils avaient été condamnés en première instance pour avoir exposé des salariés à lamiante entre 1998 et 2001.
Le procès en appel de la société Alstom Power Boilers et de Bernard Gomez, ancien directeur dusine, sest ouvert mardi devant le tribunal correctionnel de Douai (59). Ils avaient été condamnés en première instance pour avoir exposé 150 salariés du site de Lys-lez-Lannoy (59) à lamiante.
En 2006, le tribunal de Lille avait condamné la filiale du groupe Alstom pour «mise en danger de la vie dautrui» sur lancien site de fabrication de chaudières de 1998 à 2001. Alstom Power Boilers devait payer 75.000 euros damende, et verser 1,5 million deuros de dommages et intérêts aux 150 salariés qui sétaient constitués partie civile.
Le directeur de lusine de lépoque Bernard Gomez avait été condamné à neuf mois de prison avec sursis et 3.000 euros damende pour le même chef ainsi que pour «non respect des règles dhygiène et de sécurité». Son avocat Me Pierre Cornut-Gentille a déclaré avant le début de laudience que «le délit nest pas établi. Entre 1998 et 2001, les salariés nont pas été exposés à linhalation de poussières damiante comme les prélèvements datmosphère effectués à lépoque par des organismes indépendants lont démontré. Le tribunal de Lille nen a pas tenu compte».
En 2006, le tribunal de Lille avait condamné la filiale du groupe Alstom pour «mise en danger de la vie dautrui» sur lancien site de fabrication de chaudières de 1998 à 2001. Alstom Power Boilers devait payer 75.000 euros damende, et verser 1,5 million deuros de dommages et intérêts aux 150 salariés qui sétaient constitués partie civile.
Le directeur de lusine de lépoque Bernard Gomez avait été condamné à neuf mois de prison avec sursis et 3.000 euros damende pour le même chef ainsi que pour «non respect des règles dhygiène et de sécurité». Son avocat Me Pierre Cornut-Gentille a déclaré avant le début de laudience que «le délit nest pas établi. Entre 1998 et 2001, les salariés nont pas été exposés à linhalation de poussières damiante comme les prélèvements datmosphère effectués à lépoque par des organismes indépendants lont démontré. Le tribunal de Lille nen a pas tenu compte».