Le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, a annoncé que l'Etat déciderait avant la fin de l'année s'il ouvrait ou pas le capital des aéroports de Lyon, Bordeaux et Toulouse, mais qu'il restera en tout état de cause majoritaire jusqu'en 2013 au moins.

L'Etat décidera avant la fin de l'année s'il ouvre ou pas le capital des trois grands aéroports régionaux situés à Lyon, Bordeaux et Toulouse, «mais l'Etat restera en tout état de cause majoritaire jusqu'en 2013 au moins», vient d'indiquer le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, ajoutant que le cas de Montpellier sera examiné un peu plus tard, et que le cas d'aéroport de Nice n'était pas à l'ordre du jour.
Pour rappel, une loi de 2005 avait transformé les cinq grands aéroports de province en sociétés aéroportuaires régionales, dans lesquelles l'Etat possède environ 60%, avec la possibilité d'ouvrir le capital ultérieurement.
«A la création des sociétés (aéroportuaires gérant ces aéroports) nous nous étions engagés à maintenir une part publique majoritaire au moins jusqu'en 2013. Ceci signifie donc que l'Etat ne cédera qu'une part minoritaire ou que d'autres partenaires publics devront entrer au capital», a relevé le secrétaire d'Etat, précisant que la part que l'Etat compte céder «n'est pas décidée».

actionclactionfp