PROJET CONTESTÉ. Alors qu'une manifestation réunissant plusieurs milliers de personnes s'est tenue dans le Tarn pour s'opposer au projet d'autoroute A69, qui doit relier Toulouse à Castres, le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, a évoqué l'éventualité d'en "réduire les impacts environnementaux", et que le sort d'un "certain nombre de projets routiers" devait être scellé d'ici à l'été 2023.


Le projet a passé toutes les étapes administratives et des travaux ont même déjà débuté. Mais comme beaucoup de projets d'infrastructure, il fait débat. Et même s'il avance et fait un consensus assez large auprès des élus locaux et de la population comme l'affirment régulièrement ses promoteurs, des opposants au niveau local se mobilisent depuis longtemps et continuent d'organiser des actions de protestation, s'installant même depuis quelques semaines dans des platanes afin d'en éviter leur abattage.

 

Mais après la mobilisation, qui a mené à des affrontements, contre les mégabassines à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin le classait dans les projets "susceptibles de faire naître des contestations extrêmement violentes", début avril. Ce qui a sans doute contribuer à braquer un peu plus les projecteurs dessus. Ce projet, c'est l'A69, nouvelle autoroute qui doit être construite entre Toulouse et Castres.
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