Pour un peu plus qu'un appartement du centre de Vancouver, les investisseurs peuvent s'offrir une ville entière, tous services, sur la côte pacifique canadienne. Prix demandé : 5,4 millions de dollars américains.
Kitsault, petite cité minière perdue de Colombie-Britannique, vaut à peine plus cher qu'une simple maison dans la région de Vancouver, la métropole située à 800 km de là, où les prix de l'immobilier, déjà les plus élevés au Canada, sont dopés par la perspective des Jeux olympiques d'hiver de 2010. Dans la province, tout s'achète: déjà deux villes ont été vendues, plusieurs îles et même une prison.
Cette ville fantôme, qui a 2,5 km de front de mer, compte 90 maisons et sept immeubles offrant une vue sur l'océan et les montagnes, et tous les services : deux centres de loisirs, où l'on peut trouver piscine, bibliothèque et gymnase, un centre commercial avec des réfrigérateurs et des chariots intacts, un bureau de poste et même un petit hôpital équipé d'un appareil radiologique et de matériel chirurgical.
"Vous pouvez conduire sur les rues pavées, tous les panneaux de signalisation et l'éclairage sont intacts. Vous pouvez même entrer dans les maisons, où il y a encore des meubles. Mais il n'y a plus personne", explique l'agent immobilier, Rudy Nielsen.
"La piscine est remplie, les filets de badminton sont là. Les portes du coffre de la banque sont ouvertes comme si elle venait de se faire dévaliser, et les rayons de l'épicerie sont vides. C'est vraiment étrange", raconte-t-il. Mais, ajoute-t-il, "le site est incroyable".
La ville a été fondée au début des années 80 par la société américaine Phelps Dodge, autour de la mine. Mais elle a été obligée de fermer le site deux ans plus tard quand se sont effondrés les prix du molybdène, un minerai utilisé pour faire de l'acier. La société Climax Canada, l'actuel propriétaire, pensait que la mine pourrait rouvrir. En vain. Les prix n'ont jamais rebondi.
Un couple a été engagé pour assurer l'entretien et notamment chauffer les maisons, mais l'ensemble nécessite quelques rénovations, selon M. Nielsen.
Kitsault est la troisième ville de Colombie-Britannique à être mise en vente au cours de ces dernières années. Avant elle, Tumbler Ridge a été vendue en 2000, maison par maison, rapportant au total aux vendeurs quelque 25 millions de dollars canadiens (19,2 millions de dollars américains). La même année, Gold River a été vendue elle aussi à la pièce.
A en croire l'agent immobilier, Kitsault pourrait être un beau petit centre de villégiature, offrant aussi bien ski, pêche et randonnées aux amateurs de plein air. De plus, les bateaux de croisière en route pour l'Alaska pourraient y faire escale. "Vous pouvez être tout ce que voulez, maire ou chef de police. La ville vous offre toutes les possibilités", plaisante M. Nielsen.
Certains acheteurs potentiels se sont déjà manifestés. Une église se propose d'en faire un monastère, une groupe voudrait y ouvrir une université et un investisseur aimerait en faire un village-vacances.
Cette ville fantôme, qui a 2,5 km de front de mer, compte 90 maisons et sept immeubles offrant une vue sur l'océan et les montagnes, et tous les services : deux centres de loisirs, où l'on peut trouver piscine, bibliothèque et gymnase, un centre commercial avec des réfrigérateurs et des chariots intacts, un bureau de poste et même un petit hôpital équipé d'un appareil radiologique et de matériel chirurgical.
"Vous pouvez conduire sur les rues pavées, tous les panneaux de signalisation et l'éclairage sont intacts. Vous pouvez même entrer dans les maisons, où il y a encore des meubles. Mais il n'y a plus personne", explique l'agent immobilier, Rudy Nielsen.
"La piscine est remplie, les filets de badminton sont là. Les portes du coffre de la banque sont ouvertes comme si elle venait de se faire dévaliser, et les rayons de l'épicerie sont vides. C'est vraiment étrange", raconte-t-il. Mais, ajoute-t-il, "le site est incroyable".
La ville a été fondée au début des années 80 par la société américaine Phelps Dodge, autour de la mine. Mais elle a été obligée de fermer le site deux ans plus tard quand se sont effondrés les prix du molybdène, un minerai utilisé pour faire de l'acier. La société Climax Canada, l'actuel propriétaire, pensait que la mine pourrait rouvrir. En vain. Les prix n'ont jamais rebondi.
Un couple a été engagé pour assurer l'entretien et notamment chauffer les maisons, mais l'ensemble nécessite quelques rénovations, selon M. Nielsen.
Kitsault est la troisième ville de Colombie-Britannique à être mise en vente au cours de ces dernières années. Avant elle, Tumbler Ridge a été vendue en 2000, maison par maison, rapportant au total aux vendeurs quelque 25 millions de dollars canadiens (19,2 millions de dollars américains). La même année, Gold River a été vendue elle aussi à la pièce.
A en croire l'agent immobilier, Kitsault pourrait être un beau petit centre de villégiature, offrant aussi bien ski, pêche et randonnées aux amateurs de plein air. De plus, les bateaux de croisière en route pour l'Alaska pourraient y faire escale. "Vous pouvez être tout ce que voulez, maire ou chef de police. La ville vous offre toutes les possibilités", plaisante M. Nielsen.
Certains acheteurs potentiels se sont déjà manifestés. Une église se propose d'en faire un monastère, une groupe voudrait y ouvrir une université et un investisseur aimerait en faire un village-vacances.