La clientèle de luxe a remplacé les anciens locataires du grand établissement en granite du 19e siècle situé face à la rivière Charles, à Boston, aux Etats-Unis. Dans ce nouvel hôtel, les pensionnaires ont été pendant 139 ans… des prisonniers.
Séjourner dans un hôtel nommé «Liberty» : un rêve de prisonnier ? Le «Liberty hotel», un établissement 4 étoiles avec vue sur la rivière Charles, a récemment ouvert ses portes à Boston… dans les murs d’une ancienne prison.
La structure originelle de la prison, construite en 1851 en granite sur une colline, a été préservée et restaurée. La prison avait été déclarée insalubre en 1973 mais les prisonniers avaient continué à y vivre jusqu’à la construction d’une nouvelle prison, en 1990. Quatre bâtiments forment une croix autour de la rotonde haute de 30 mètres et surmontée d’une nouvelle coupole, prévue par les dessins d’origine mais qui n’avait jamais été ajoutée à cause de contraintes budgétaires. Une aile de 15 étages a été ajoutée au bâtiment historique.
«Notre objectif, en baptisant cet hôtel était de lui trouver un nom qui rappellerait le passé du lieu tout en intégrant un message positif de transformation»,explique Richard Friedman, développeur du projet. Les visiteurs des quelque 300 chambres et 10 suites peuvent en effet voir les vestiges d’anciennes cellules et passerelles entre les différents espaces de la prison depuis le lobby de l’hôtel.
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La structure originelle de la prison, construite en 1851 en granite sur une colline, a été préservée et restaurée. La prison avait été déclarée insalubre en 1973 mais les prisonniers avaient continué à y vivre jusqu’à la construction d’une nouvelle prison, en 1990. Quatre bâtiments forment une croix autour de la rotonde haute de 30 mètres et surmontée d’une nouvelle coupole, prévue par les dessins d’origine mais qui n’avait jamais été ajoutée à cause de contraintes budgétaires. Une aile de 15 étages a été ajoutée au bâtiment historique.
«Notre objectif, en baptisant cet hôtel était de lui trouver un nom qui rappellerait le passé du lieu tout en intégrant un message positif de transformation»,explique Richard Friedman, développeur du projet. Les visiteurs des quelque 300 chambres et 10 suites peuvent en effet voir les vestiges d’anciennes cellules et passerelles entre les différents espaces de la prison depuis le lobby de l’hôtel.
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