L'Insee s'est livré à une analyse du " locataire dans la ville ". Cette étude montre notamment que près de la moitié des locataires d'un logement HLM perçoivent une aide des pouvoirs publics pour se loger alors que dans le secteur privé les aides concernent un locataire sur trois.
" En 2000, le locataire en HLM est arrivé depuis un peu plus de 10 ans, il perçoit une aide dans la moitié des cas, est souvent retraité ou ouvrier et son ménage comprend au moins trois personnes. Dans le secteur libre, le locataire n'est là que depuis 5,6 ans ; il ne déclare percevoir une aide que dans un tiers des cas, il est plutôt plus jeune, membre d'une profession intermédiaire ou employé et vit souvent seul. Les caractéristiques du logement influencent le niveau du loyer. En premier lieu, sa localisation et le secteur locatif auquel il appartient. Mais aussi le nombre de pièces, l'ancienneté d'occupation du locataire ou la période de construction du logement ". Tel est en résumé, les conclusions de la dernière enquête de l'Insee intitulée " Le locataire dans la ville ".
On y apprend également qu'en octobre 2000 (date de la dernière enquête de l'INSEE sur le sujet), les locataires aidés recevaient en moyenne 165,9 euros par mois et ceux du secteur HLM percevaient 15 euros de plus en moyenne que ceux du privé.
L'Insee note qu'en terme de superficie, un logement HLM moyen est de près de 10 mètres carrés supérieur à la surface moyenne dans le secteur privé. Si la surface des HLM est plus importante, ces logements accueillent en revanche davantage de personnes. Selon l'institut de la statistique, 48% des ménages locataires en HLM sont composés de trois personnes ou plus contre 28% dans le secteur libre. Au total, la superficie par personne dans une HLM est de 27,5 m2 contre 30,1 m2 dans le secteur privé.
En terme de loyers, l'enquête souligne que le mètre carré est plus cher dans les petits logements que dans les grands. Selon les professionnels du secteur, cette différence est toutefois en train de s'estomper devant la pénurie d'appartements de grande surface.
Dans les unités urbaines de taille moyenne, les locataires d'un logement de une ou deux pièces paient au mètre carré 45 à 50% de plus que ceux habitant une location de plus de 3 pièces, indique l'Insee.
L'enquête a aussi étudié la mobilité des locataires et note que dans les HLM l'ancienneté d'occupation est de 10 ans alors que dans le secteur libre elle est divisée par deux avec un taux moyen d'occupation de 5,6 ans.
Le prix des loyers au mètre carré est directement lié à la taille de l'agglomération et une rupture dans les prix des locations apparaît dès qu'on franchit le seuil des villes de plus de 100.000 habitants.
En agglomération parisienne, la différence est très nette et l'Insee souligne que les locataires parisiens des HLM paient en moyenne 20% de plus au mètre carré que ceux des grandes villes de province. Dans le secteur privé, la différence entre le prix du loyer au mètre carré des villes de province et de la capitale peut atteindre 60% et parfois même 90% dans le cas d'appartements anciens.
On y apprend également qu'en octobre 2000 (date de la dernière enquête de l'INSEE sur le sujet), les locataires aidés recevaient en moyenne 165,9 euros par mois et ceux du secteur HLM percevaient 15 euros de plus en moyenne que ceux du privé.
L'Insee note qu'en terme de superficie, un logement HLM moyen est de près de 10 mètres carrés supérieur à la surface moyenne dans le secteur privé. Si la surface des HLM est plus importante, ces logements accueillent en revanche davantage de personnes. Selon l'institut de la statistique, 48% des ménages locataires en HLM sont composés de trois personnes ou plus contre 28% dans le secteur libre. Au total, la superficie par personne dans une HLM est de 27,5 m2 contre 30,1 m2 dans le secteur privé.
En terme de loyers, l'enquête souligne que le mètre carré est plus cher dans les petits logements que dans les grands. Selon les professionnels du secteur, cette différence est toutefois en train de s'estomper devant la pénurie d'appartements de grande surface.
Dans les unités urbaines de taille moyenne, les locataires d'un logement de une ou deux pièces paient au mètre carré 45 à 50% de plus que ceux habitant une location de plus de 3 pièces, indique l'Insee.
L'enquête a aussi étudié la mobilité des locataires et note que dans les HLM l'ancienneté d'occupation est de 10 ans alors que dans le secteur libre elle est divisée par deux avec un taux moyen d'occupation de 5,6 ans.
Le prix des loyers au mètre carré est directement lié à la taille de l'agglomération et une rupture dans les prix des locations apparaît dès qu'on franchit le seuil des villes de plus de 100.000 habitants.
En agglomération parisienne, la différence est très nette et l'Insee souligne que les locataires parisiens des HLM paient en moyenne 20% de plus au mètre carré que ceux des grandes villes de province. Dans le secteur privé, la différence entre le prix du loyer au mètre carré des villes de province et de la capitale peut atteindre 60% et parfois même 90% dans le cas d'appartements anciens.