Comme une réponse à Anne Hidalgo, qu'il n'avait néanmoins "pas entendue", Julien Bayou, secrétaire général d'EELV, soutien de Yannick Jadot, affirme, sur la même ligne que "l'écologie ne s'oppose pas à la construction". Pour le candidat écologiste, "cette crise du logement est une crise de l'action publique". Yannick Jadot préconise l'encadrement des loyers généralisé, et un "soutien massif au plan logement d'abord pour éradiquer le sans-abrisme". La garantie universelle des loyers, qui a été escamotée, "permettra d'éviter la vacance puisque le propriétaire ne risque pas d'impayé".
Il se prononce que le seuil minimum de logements sociaux soit porté à 30% d'ici 2030, que les amendes soient appliquées aux non constructeurs, et que l'Etat s'y substitue pour délivrer les permis. Un "plan massif de rénovation thermique de 10 milliards d'euros par an" sera mis en place. Avec "zéro avance et zéro reste à charge", il sera dans son ampleur "l'équivalent pour les années 2020 des grands travaux de Roosevelt".
"C'est une hypocrisie de se cacher derrière la protection de la biodiversité pour empêcher la construction" affirme le secrétaire général d'EELV. Mais "il faut assumer qu'il y a des quartiers trop denses", notamment à paris. Il estime qu'il faut "démétropoliser et dédensifier". Enfin sur le Zan, il juge que "si le gouvernement était sincère il aurait fait un moratoire sur les entrepôts Amazon", alors que la logistique est exclue des restrictions à l'implantation de nouvelles constructions en périphérie.