Le groupe britannique de distribution de matériaux de construction Wolseley a enregistré une progression de son chiffre d'affaires et de son bénéfice net sur l'exercice 2012-2013, clôturé fin juillet. Il a bénéficié d'une baisse du montant des dépréciations et charges exceptionnelles ainsi que de bonnes performances outre-Atlantique. Le marché français, en revanche, a chuté.
C'est une bonne nouvelle pour ses actionnaires : le groupe Wolseley a terminé son exercice décalé 2012-2013 sur de très bonnes notes. Le spécialiste de la distribution de matériaux de construction a notamment vu son bénéfice net faire un bond, passant de 68 M€ en 2012 à 365 M€ cette année. La conséquence d'une baisse du montant des dépréciations et charges exceptionnelles (208 M€ contre 451 M€ un an plus tôt) et de la bonne tenue de certains marchés : "Le point central de ces résultats est une nouvelle solide performance aux Etats-Unis (…) Le Canada et le Royaume-Uni ont enregistré une bonne performance dans des conditions de marché difficiles", déclare Ian Meakins, le directeur général du groupe. Les revenus ont progressé de 8,2 % aux Etats-Unis, de 2,5 % en Angleterre et de 2 % au Canada. Sur les marchés européens, en revanche, Wolseley continue "à faire face à des vents contraires substantiels" : -5,7 % en Scandinavie et même -9,1 % en France où le groupe cherche d'ailleurs à céder ou fermer ses magasins déficitaires.
Le chiffre d'affaires des activités "poursuivies" (qui ne sont pas en cours de cession) a dans l'ensemble progressé pour Wolseley, à 15.39 Mrds € (+4,1 %). Le groupe a donc décidé de distribuer un dividende exceptionnel à ses actionnaires de près de 360 M€.