Le leader mondial des équipements de plomberie et de chauffage serait en compétition ? avec les fonds d'investissement Bain Capital, Cinven, CVC Capital et la banque d'affaires Goldman Sachs ? pour la reprise du Suédois Ahlsell pour un montant de 1,5 milliard d'euros, selon des informations du «Financial Times» relayées par des analystes.
Si Wolseley refuse de commenter toute rumeur de rachat, qu'il qualifie de «rumeurs de marché», les analystes financiers accordent néanmoins du crédit aux informations révélées par le Financial Times.
«Cela tient debout quand on sait ce que Wolseley souhaite faire. Il veut être présent en Scandinavie et devrait s'intéresser à toute activité dans cette région», a commenté David Taylor, de la maison de courtage Teather and Greenwood. «Wolseley se doit de faire une nouvelle acquisition et a les moyens financiers de le faire» a-t-il ajouté, précisant que le ratio gearing du groupe (endettement sur fonds propres) était inférieur à 50%.
De son côté «Ahlsell (détenu pour l'heure par le fonds Nordic Capital, ndlr) a réalisé un chiffre d'affaires de 14 milliards de couronnes (1,48 Md') l'an dernier, un rachat à 1,5 milliard d'euros équivaudrait donc aux ventes d'une année», commente Tessa Guy, analyste de Seymour Pierce. Avant d'ajouter : «Cette acquisition s'inscrirait dans la stratégie de Wolseley de gagner des parts de marché en Europe».
Rappelons que la dernière «grosse» acquisition de Wolseley porte sur le rachat en juillet 2003 de Pinault Bois et Matériaux pour 565 millions d'euros. En 2004, Wolseley a procédé à 26 acquisitions de faible envergure, soit un montant de 431 millions de livres.
Depuis, le groupe est passé à côté de deux «gros coups» : le britannique Wickes racheté par Travis Perkins pour 950 M£ (environ 1,4 Md'), et le Suédois Dahl International repris par Saint-Gobain pour 686 M'.
L'acquisition de Ahlsell pourrait ainsi lui faire oublier ces «loupés»?
«Cela tient debout quand on sait ce que Wolseley souhaite faire. Il veut être présent en Scandinavie et devrait s'intéresser à toute activité dans cette région», a commenté David Taylor, de la maison de courtage Teather and Greenwood. «Wolseley se doit de faire une nouvelle acquisition et a les moyens financiers de le faire» a-t-il ajouté, précisant que le ratio gearing du groupe (endettement sur fonds propres) était inférieur à 50%.
De son côté «Ahlsell (détenu pour l'heure par le fonds Nordic Capital, ndlr) a réalisé un chiffre d'affaires de 14 milliards de couronnes (1,48 Md') l'an dernier, un rachat à 1,5 milliard d'euros équivaudrait donc aux ventes d'une année», commente Tessa Guy, analyste de Seymour Pierce. Avant d'ajouter : «Cette acquisition s'inscrirait dans la stratégie de Wolseley de gagner des parts de marché en Europe».
Rappelons que la dernière «grosse» acquisition de Wolseley porte sur le rachat en juillet 2003 de Pinault Bois et Matériaux pour 565 millions d'euros. En 2004, Wolseley a procédé à 26 acquisitions de faible envergure, soit un montant de 431 millions de livres.
Depuis, le groupe est passé à côté de deux «gros coups» : le britannique Wickes racheté par Travis Perkins pour 950 M£ (environ 1,4 Md'), et le Suédois Dahl International repris par Saint-Gobain pour 686 M'.
L'acquisition de Ahlsell pourrait ainsi lui faire oublier ces «loupés»?